Jour : avril 24, 2023

Le savoir-faire des étudiants de l’UN-CHK à l’honneur !

Ce jeudi 28 mai 2020, les étudiants de l’Espace numérique ouvert (ENO) de Kaolack ont organisé une séance de présentation de la nouvelle plateforme d’interaction étudiante « Meeting-UN-CHK » conçue par les étudiants et pour les étudiants. Créée par M. Malick FAYE, étudiant de la promotion 2 de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) en Mathématiques appliquées et Informatique (MAI) et actuellement inscrit en Master 1 Systèmes, Réseaux et Infrastructures virtuelles (SRIV) à l’ENO de Kaolack, la plateforme « Meeting-UN-CHK » a abrité la séance dédiée à sa présentation officielle, ce jeudi 28 mai 2020. « Meeting-UN-CHK » est une plateforme hébergée sur le site Internet d’infotech221 (www.infotech221.com), conçu également par M. FAYE. Avec une capacité d’accueil illimitée et un niveau de consommation de connexion relativement faible comparé aux autres plateformes du même genre, elle sert de cadre d’échanges, de révision, de partages de contenus, de cours de remédiation etc. à l’ensemble des étudiants, a souligné le concepteur de la plateforme. Ainsi, comme le décrit Malick, sur la plateforme étudiante « Meeting-UN-CHK », chaque formation dispose d’une salle virtuelle où les étudiants de chaque promotion peuvent se retrouver. Des salles virtuelles sont également réservées aux Présidents des Bureaux d’Espaces numériques ouverts (BENO) et à la Fédération nationale des Etudiants de l’UN-CHK (FNEUN-CHK) pour assurer la continuité des activités pendant cette période de crise sanitaire peu favorable aux rencontres en présentiel. Placée sous la présidence du Coordonnateur de l’UN-CHK, le Professeur Moussa LO, les premières minutes de la cérémonie ont été marquées, lors de son allocution d’introduction, par ses mots de félicitations et d’encouragement à l’endroit des étudiants de l’UN-CHK en général et ceux de l’ENO de Kaolack en particulier. Le Coordonnateur s’est dit réjouit et très fier des réalisations faites par les étudiants de l’UN-CHK dont le savoir-faire n’est plus à démontrer. Dans le même sillage, il a également salué leur engagement dans la lutte contre la propagation de la covid-19 avant de magnifier l’utilité de la plateforme étudiante « Meeting-UN-CHK », qui dit-il, vient renforcer le dispositif pédagogique déjà mis en place. Il termine son allocution en ces mots : « C’est un plaisir pour moi de voir les étudiants de l’UN-CHK innover. L’innovation se trouve dans l’ADN de l’UN-CHK car elle-même est une innovation ». Prenant la parole au nom du Directeur des Espaces numériques ouverts (DENO), M. Mamadou Marame GNING, Chef de Division chargé de la vie étudiante a, lui aussi, félicité les étudiants de l’ENO de Kaolack et en première ligne l’initiateur de la plateforme, M. FAYE. En sa qualité d’encadreur de la vie sociale et étudiante et premier répondant des étudiants, M. GNING a exprimé toute sa joie et sa fierté de voir que ces derniers, sous l’égide des BENO, se préoccupent autant de la bonne marche des activités pédagogiques. « Cette contribution est de taille », a lancé M. GNING, avant de glorifier la qualité sonore et la résolution des images qu’il juge très nettes. Mme Awa LY NDIAYE de la Direction de la Communication et du Marketing (DCM), s’est, elle aussi, jointe aux félicitations de ses collègues à l’endroit des étudiants pour cette belle initiative qui, selon elle, permettra à l’ensemble de la communauté étudiante de l’UN-CHK de disposer d’un espace virtuel qui leur est propre et au sein duquel ils pourront poursuivre leurs activités pédagogiques (révisions, remédiations, exercices, ect.) et leurs activités extra-pédagogiques (séances de sensibilisation, génie en herbe, rencontre des BENO, jeux de quizz etc.). Suite aux félicitations et aux encouragements, l’heure était aux remerciements de la part des étudiants. En effet, le Président de la FNEUN-CHK, M. Mouhamed NDIAYE, par ailleurs, Président du BENO de Kaolack a manifesté sa satisfaction et sa reconnaissance à l’égard de l’ensemble du personnel, sous la houlette de M. le Coordonnateur qui, dit-il, ne ménage aucun effort pour les accompagner dans toutes leurs entreprises. M. Malick FAYE, après avoir gratifié le public d’une démonstration sur l’utilisation de la plateforme et de ses différentes fonctionnalités, a abondé dans le même sens que son camarade, remerciant le Coordonnateur et ses collaborateurs qui leur ont fait l’honneur d’assister à leur activité tenue en ligne. Maitresse de Cérémonie pour l’occasion, Mme Ndeye Ndébane BOB, étudiante à l’ENO de Keur Massar à Dakar, n’a pas manqué de remercier ses camarades d’avoir porté leur choix sur sa personne afin d’assurer l’animation de la cérémonie. Ce qui prouve encore une fois, le pouvoir et la force de l’UN-CHK ainsi que la justesse de son slogan « Foo nek fofula ». Un exposé sur le thème : « l’enseignement à distance, la solution des temps modernes », animé par M. Ndiogou GUEYE, étudiant en Master Droit public à l’ENO de Kaolack, par ailleurs, rédacteur en chef de la presse étudiante de l’ENO de Kaolack, UN-CHK Presse et également auteur de plusieurs essais, a mis fin à la cérémonie de présentationde la plateforme « Meeting-UN-CHK ». Bon vent aux étudiants de l’UN-CHK, qui soyez en sûrs, n’ont pas fini de montrer leurs talents. Awa LY NDIAYE

Les cinquième et sixième éditions de la série de panels en ligne sur la gestion de la crise liée au Coronavirus

Les cinquième et sixième éditions de la série de panels en ligne sur la gestion de la crise liée au Coronavirus, “la parole aux experts” de l’Observatoire national des Sciences, des technologies et de l’innovation pour la riposte contre la Covid-19 se sont respectivement tenues les vendredi 15 et lundi 18 mai 2020 sur la plateforme Blackboard Collaborate de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE. Le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) a eu l’honneur d’animer le 5ème panel en ligne. Pr. Abdou Salam FALL, Sociologue et premier intervenant a axé sa communication sur “La famille sénégalaise avant la Covid-19 : profil et vulnérabilités”. A cet effet, il affirme que “le contexte familial d’avant Covid-19 relance l’urgence des investissements structurels sur le capital humain et les emplois massifs de qualité”. Il insiste ainsi sur la solidarité verticale, autrement dit venant de l’Etat vers les collectivités locales. A sa suite, Mme Ndèye Sokhna CISSÉ, Socio-économiste, a orienté sa communication sur : “Alimentation et santé”. Pour elle, le monde actuel vit une pandémie sans précédent qui interpelle nos modes de vie et ses vulnérabilités. Elle revient, dans son intervention, sur les facteurs favorisant une alimentation malsaine. Elle note, en outre, une faiblesse de la communication de masse sur la nutrition pour sensibiliser davantage les consommateurs. Le Dr. Soufianou MOUSSA, Démographe et Économètre, aborde le thème sous l’angle des ” échanges commerciaux alimentaires”. Il rappelle l’importance d’aller vers une exportation de produits transformés, de militer en faveur d’une augmentation des capacités de production et de réduire les importations par une production nationale suffisante et surtout de qualité. Les échanges entre les intervenants et les différents participants ont marqué la fin de cette 5ème édition de la série de panels « la parole aux experts ». La sixième édition de la série de panels en ligne animée par le groupe thématique Clinique s’est tenue le lundi 18 mai 2020 sur le thème : « Actualités sur la prise en charge de la Covid-19 ». Pr Idrissa Demba BA, Chef de service de Pneumologie pédiatrique à l’Hôpital Albert ROYER de Fann, Enseignant-chercheur à l’UCAD et premier intervenant de ce panel a axé sa communication sur : « Infection à nCov 19 (Covid-19) chez l’enfant ». Il a pris le soin de partager le rapport du 07 mai 2020 montrant un taux de 15,7% d’enfants atteints par le virus soit 234/1292 cas. Il explique la rareté des formes graves chez l’enfant due principalement aux vaccins qui lui sont administrés dès la naissance Il attire l’attention du public sur le fait que les enfants jouent un rôle important dans la transmission de la maladie à coronavirus. Il renchérit : “La prise en charge des enfants atteints de la Covid-19 doit être multidisciplinaire et nécessite une intervention des pédiatres. Il faut éviter de séparer la mère et l’enfant et insister sur l’alimentation.” La deuxième intervention est celle du Pr Noel Magloire MANGA, Chef de Service universitaire de Maladies infectieuses à l’Université Assane SECK de Ziguinchor (UASZ) sur « Infection à nCov 19 (Covid-19) chez l’adulte ». Il révèle que « les complications sont multiples : défaillance multiviscérale, choc septique plus ou moins cardiogénique, syndrome de Guillain Barré, encéphalopathies… ». Et pour ce qui est de la Covid-19 chez les femmes en état de grossesse, il affirme que pour l’instant, il n’y a pas de formes sévères et que les études n’ont pas encore montré une transmission mère/enfant. Il préconise de revoir la communication sur la distanciation physique car « Le sport pourrait nécessiter une distanciation physique de 02 à 10 mètres ». A sa suite, Pr Abdou NIANG, Chef de Service universitaire de Néphrologie de l’UCAD et Chef de service de Néphrologie à l’Hôpital Dalal Jamm (Dakar) nous parle de « Infection à nCov 19 (Covid-19) et rein ». Pour le Pr NIANG, « Plus la maladie est grave plus l’atteinte rénale est fréquente. Et l’atteinte rénale est un facteur de mauvais pronostic. ». Il revient dans sa communication sur les organes les plus vulnérables à la Covid-19, qu’il a ainsi listés : la muqueuse nasale, les bronches, le poumon, le cœur, l’œsophage, le rein, l’estomac, les testicules. La modération était assurée par le Professeur Ousmane NDIAYE, Chef de Service universitaire de Pédiatrie à l’UCAD et par ailleurs Directeur adjoint du CEA-SAMEF. La sixième édition a pris fin avec le traditionnel échange entre panélistes et participants. Télécharger la version pdf de l’article Ndèye Coura THIAM NIANG

Webinaire sur l’enseignement à distance en Afrique organisé par l’ITAUN

Le Sénégal, la Tunisie, le Maroc, le Cameroun, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Gabon mènent une réflexion commune sur les enjeux et les défis de l’enseignement à distance en Afrique, à travers un webinaire. Représentée par le Dr Abdoul Alpha DIA, Directeur des Études, de la Recherche et de l’Innovation (DERI), l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) a pris part au débat sur le thème « l’enseignement à distance en Afrique : une réponse au covid-19, vers la création d’un réseau IT des universités africaines », organisé par le Village universitaire africain IT African University Network (ITAUN), le vendredi 15 mai 2020. L’organisation de cette rencontre virtuelle, réunissant des universitaires issus de huit pays africains, s’inscrit dans le cadre du Salon international des Technologies de l’Information et de la Communication dédié à l’Afrique (SITIC AFRICA) dont la cinquième édition initialement prévue du 09 au 11 juin 2020 en Tunisie est reportée en raison de la situation sanitaire mondiale liée à la Covid-19. Modéré par le Dr RIM FAIZ, Professeur d’IT à l’IHEC de l’Université de Carthage en Tunisie, le webinaire a démarré par des mots de bienvenue et de remerciement prononcés par le Dr Chaker ESSID en sa qualité de Président de l’ITAUN, à l’endroit des panélistes qui, dit-il, ont répondu sans hésitation à l’invitation. M.ESSID a, par ailleurs, rappelé le contexte de création de l’ITAUN, l’une des composantes de la plateforme SITIC Africa avant de décliner l’objectif principal de la mise en place de ce village universitaire qui est de « fédérer les établissements africains d’enseignement supérieur opérant dans le domaine IT ». Le Président de SITIC Africa, M. Ferid TOUNSI, dans son allocution d’ouverture, a fait part de son souhait de voir ce cadre d’échanges auquel il dit croire très fort, constituer le « noyau du réseau des universités africaines ». Retour d’expériences, état des lieux des universités africaines Dès l’apparition de la pandémie en Afrique, les universités africaines se sont mobilisées pour proposer des solutions allant toutes dans le sens du e-learning afin d’assurer une continuité pédagogique en tenant compte des réalités de chaque pays. Les panélistes ont procédé à un tour de table pour présenter les enjeux et les défis de l’enseignement supérieur dans leurs pays respectifs en cette période de crise. Premier intervenant de ce panel, M. Youssef Ben OTHMAN, Vice-président de l’Université de Tunis El Manar (Tunisie) est revenu sur les réalisations en termes de dispositif d’e-learning mis en place au cours de ces deux derniers mois. En effet, avec des chiffres à l’appui, il affirme que l’enseignement à distance en Tunisie a connu un grand bond en avant depuis le début de la pandémie. Cette accélération de la digitalisation des cours fait suite à la stratégie adoptée lors du conseil des universités du 13 mars visant à transformer la crise sanitaire due à la Covid-19 en opportunité pour booster l’enseignement à distance en Tunisie. L’Université virtuelle de Tunis qui, depuis sa création en 2002 accompagne les douze (12) universités tunisiennes dans leur processus d’implémentation de dispositif d’enseignement à distance se place au cœur de cette stratégie. Intervenant pour le compte de l’Université virtuelle du Sénégal, le Dr Abdoul Alpha DIA a débuté son exposé par une présentation de l’UN-CHK et l’historique de sa création, non sans mentionner son effectif de plus de 35.000 étudiants, qui lui confère sa place de deuxième université du Sénégal après l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar. Au Dr DIA de préciser que les statistiques montrent qu’un étudiant sénégalais sur cinq est inscrit à l’UN-CHK, si on considère le nombre total d’étudiants au Sénégal qui est de cent soixante mille (160000), établissements publics et privés confondus. Le DERI de l’UN-CHK présente la situation de l’enseignement supérieur au Sénégal à l’ère de la Covid-19 sous trois angles selon des cas spécifiques : Le cas de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE très peu impactée par la crise dans la mesure où les enseignements ont toujours été délivrés en ligne. Ils se poursuivent naturellement sur les plateformes de formations. Cependant, la tenue des examens qui, eux, se déroulent en présentiel, sous surveillance dans les Espaces numériques ouverts, reste un défi de taille à relever. Le cas des universités qui disposaient déjà de centres de formation à distance avant la pandémie. Ces dernières ont pu rapidement adapter leur modèle pédagogique au contexte actuel et ainsi assurer, autant que faire se peut, une continuité de leur enseignement. Le cas des universités qui, jusque-là, n’avaient pas mis en place un dispositif d’enseignement à distance. Elles sont les plus affectées par la crise. Il convient de noter que l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE a mis son expertise et son expérience au profit de ses établissements pairs afin de les appuyer dans la prise en main du dispositif d’enseignement à distance notamment par la mise à disposition de plateformes et la médiatisation des cours. Dès l’entame de son intervention, M. Amadou DIAWARA, CEO de l’Université virtuelle du Mali (UVM) a magnifié sa collaboration avec l’UN-CHK, qu’il juge bénéfique pour son institution. Il décrit l’UN-CHK comme « l’une des plus belles réussites de l’enseignement à distance en Afrique et dans le monde » avant de renchérir avec ces mots : « l’UN-CHK fait un excellent travail de qualité et de fond ». Quant à la situation de l’enseignement supérieur au Mali, le CEO de l’UVM déclare qu’avant la pandémie, son pays n’était pas versé dans cette course vers l’enseignement en ligne. Le modèle économique de l’UVM, qui est une institution privée prouve ses propos. Ce n’est que récemment, que l’Etat du Mali a rejoint le projet UVM, précise-t-il. En effet, il affirme que dès les premiers cas de coronavirus au Mali, le gouvernement et l’ensemble des partenaires techniques et financiers ont sollicité l’UVM pour apporter des solutions innovantes afin de proposer une alternative face à l’impossibilité de tenir des cours en présentiel. Partant de l’expérience du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Tunisie etc., l’UVM a proposé une solution de digitalisation de contenus allant du préscolaire au

Entretien avec Chérif Ndiaye, Fondateur de la plateforme éducative “Écoles au Sénégal”

Covid_19, Education et numérique : voilà comment nous pourrions résumer le contenu de notre entretien avec Monsieur Chérif Ndiaye, fondateur de « Ecole au Sénégal », la première plateforme éducative d’Afrique francophone et Responsable de la formation continue à l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK). Avec la pandémie qui a eu pour conséquence la fermeture des établissements d’enseignements primaire, secondaire et universitaire, « Ecoles au Sénégal » a été sollicitée par le Ministère de l’Education nationale du Sénégal, pour permettre aux élèves d’accéder aux enseignements en vigueur dans leurs programmes. Entretien. Si je vous demandais, en quelques mots, de nous décrire « Ecoles au Sénégal » ? Ecoles au Sénégal (EAS) est une plateforme d’appui pédagogique apportant du contenu de qualité à tous les élèves indépendamment de leur milieu social ou de leur genre. Notre vision se résume ainsi : utiliser le numérique pour réduire les inégalités en matière d’accès à une éducation de qualité, promouvoir les matières scientifiques ainsi que la représentativité féminine dans le secteur de l’Education. Comment vous est-il venu l’idée de la créer ? « Le numérique pourrait être une alternative et une réponse réelle en permettant aux élèves d’apprendre à leur guise, mais également de valoriser les meilleurs enseignants qui sont en milieu rural ou urbain. » L’idée date de 2012, une année électorale au Sénégal ; et les élections présidentielles chez nous, riment avec des perturbations à beaucoup de niveaux, surtout en milieu scolaire. Les syndicats d’enseignants étalent leur chapelet de revendications, les élèves qui réclament de meilleures conditions d’apprentissage, en somme, une année scolaire mouvementée. Suite à ces différents constats, en tant que passionné du numérique, je me suis dit que ce dernier pourrait être une alternative et une réponse réelle en permettant aux élèves d’apprendre à leur guise, mais également de valoriser les meilleurs enseignants qui sont en milieu rural ou urbain. Après la décision de fermer les établissements scolaires par le Président de la République, vous avez signé une convention avec le ministère de l’Education nationale. Quel est le contenu de cette convention ? Quel est l’apport « d’Ecoles au Sénégal » pour les élèves et étudiants qui l’utilisent ?  « EAS s’avère être un appui précieux, décisif et très prisé par les apprenants. » L’Etat s’est engagé à collaborer de manière étroite via le Ministère de l’éducation nationale en acceptant de prendre en charge une partie des charges liées à la production des contenus, de travailler sur une vision commune de l’enseignement et de l’Education au Sénégal. EAS a vu ses statistiques augmenter significativement depuis la fermeture des écoles et s’est dès lors engagé à augmenter sa fréquence de production de contenus. Certainement pas une alternative à l’éducation classique qui est certifiante ou diplômante, EAS s’avère être un appui précieux, décisif et très prisé par les apprenants. Pourriez-vous être plus précis sur les statistiques concernant les taux de fréquentation ? Durant les 28 derniers jours, on a plus 218000 vues de plus que la moyenne qui était de 50000 vues et plus de 4100 nouveaux abonnes avec 24301 vues ces derniers 48h. Comment fonctionne la plateforme ? Et quels types de contenus y ont disponibles ? Nous produisons et mettons en ligne des cours sous forme de vidéos, le format le plus plébiscité par les jeunes. Ils peuvent ainsi réviser leurs cours à leur rythme et selon leur disponibilité. Comment faites-vous la sélection des enseignants ? Sont-ils rémunérés ? Le recrutement des enseignants se fait par appel à candidature. Ensuite on procède à une phase test et enfin les meilleurs sont retenus. Ils sont rémunérés. Etes-vous présents sur le plan international ? Pour le moment, nous n’avons pas une présence sur le plan international mais ça fait partie de nos perspectives de développement. Financez-vous sur fonds propre, ou y’a-t-il un modèle économique qui permet de pérenniser le projet ? EAS n’a pas de modèle économique. Le financement se faisait sur fonds propre au début et ensuite des partenaires nous ont rejoint. Je rappelle que vous êtes responsable de la formation continue à l’UN-CHK et qu’un projet de convention est en gestation. Quels seront les axes majeurs de ce partenariat ?  L’UN-CHK est un partenaire stratégique d’Ecoles Au Sénégal et nos échanges de collaboration ont démarré bien avant que je n’intègre l’institution. Nous partageons ensemble la promotion du numérique dans le secteur de l’enseignement, eux en tant qu’université publique qui couvrent le post bac et nous les élèves du primaire, collège et lycée. UN-CHK forme des étudiants en multimédia, sciences de l’éducation, développement web et mobile et autres formations qui tournent autour du numérique, ces différents profils intéressent notre organisation car nous collaborons avec des enseignants et acteurs de l’éducation qui sont un peu partout à travers le pays et l’UN-CHK couvre l’étendue du territoire à travers ses ENO. Beaucoup d’élèves n’accéderont pas à vos cours, faute d’accès à une connexion internet. Comment pensez-vous qu’on pourrait réduire, voire éradiquer cette inégalité face au numérique, surtout chez les apprenants ? Une convention a été signée avec Expresso pour permettre aux apprenants de se connecter gratuitement sur la plateforme EAS. Nous envisageons également de mettre en place un dispositif permettant aux zones non connectées d’avoir accès au contenu pédagogique d’EAS.  Nous y travaillons sereinement, car lutter contre les inégalités en matière d’apprentissage est un de nos crédos. Vous êtes un acteur reconnu dans l’Education. Quelles peuvent être les conséquences de cette crise sur le secteur ? « La fermeture des écoles comme mesure première de distanciation sociale aura forcément un impact négatif sur les apprenants. » En effet, le secteur de l’éducation n’échappe pas aux conséquences de la crise de la Covid 19. La fermeture des écoles comme mesure première de distanciation sociale aura forcément un impact négatif sur les apprenants. Les risques de désapprentissage sont dûs aux faibles possibilités d’apprendre à la maison surtout ici en Afrique ; l’abandon car certains manquant de soutien et de repère en éducation chez eux sont très susceptibles de ne plus vouloir continuer une fois la réouverture des classes. Que pensez-vous de la reprise des cours préconisée par l’Etat ? La situation actuelle y est-elle favorable ? « Je pense que

3ème et 4ème panels en ligne sur le Covid-19

Le vendredi 08 mai 2020, s’est tenue la troisième édition de la série de panels en ligne sur le Covid-19 initiée par la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) en collaboration avec l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK). Le groupe thématique « Santé publique » représenté par le Pr Ousseynou KA de l’Université Alioune DIOP de Bambey, le Pr Massamba DIOUF de la FMPO de l’UCAD, le Pr Nicole DOSSOU et le Dr Pape Ibnou NDIAYE de la Faculté des Sciences et Techniques (FST) de l’UCAD, a animé la 3ème édition de la série de panels sur le thème : « Situation de la riposte au COVID-19 au Sénégal : état actuel, défis et perspectives ». La modération a été assurée par le Professeur Ibrahima SECK de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD). Cette série de panels, rappelons-le, entre dans le cadre des activités de l’Observatoire national des Sciences, des technologies et de l’innovation pour la riposte contre le COVID-19 (Ocovid19) mis en place par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) et coordonné par la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI). Dès l’entame de son propos, le Pr Ibrahima SECK fait un cadrage du débat et revient sur les résultats des tests virologiques présentés par les autorités sanitaires le vendredi 08 mai 2020, en guise d’introduction de ce thème enrichissant. En ce sens, Pr Massamba DIOUF, dentiste, spécialiste en santé publique et épidémiologiste, a orienté sa communication sur l’état actuel de la riposte contre le Covid-19 au Sénégal et notamment sur les mesures prises par l’Etat du Sénégal. Il a abordé la question sous trois angles : épidémiologique, managérial et social et propose de tendre vers une surveillance épidémiologique pour circonscrire le Covid-19. Par ailleurs, il préconise de mettre à profit les chefs religieux, coutumiers, leaders… dans la prise en charge de la communication au niveau des communautés. Il a tenu, avant de conclure, à prévenir des pandémies parallèles et de mettre en œuvre les projets de recherche et de génie par le MESRI. Le Pr Ousseynou KA, Médecin gériatre et gérontologue, spécialiste en santé publique, quant à lui, a tenu à rappeler que « Chez les personnes âgées on note la présence des cascades de pathologies voire une défaillance multi viscérale compliquant la prise en charge médicale ». La non prise en charge des personnes âgées dans la sensibilisation ou du moins l’accentuation de la sensibilisation sur l’exposition à la mortalité qui est à la limite une source de stigmatisation, d’angoisse et de stress, sont les points qu’il a déplorés. Il renchérit son propos en ces mots : « Distanciation physique ne veut pas dire isolement social ». A sa suite, le Pr Nicole DOSSOU, Spécialiste en nutrition, a abordé les aspects nutritionnels en ce temps de pandémie. Pour elle, « Une bonne nutrition est essentielle pour diminuer la morbidité et booster le système immunitaire des patients. ». Le Covid-19, selon elle, a un impact sur l’état nutritionnel et sur la population vulnérable. Dr Pape Ibnou NDIAYE, Spécialiste en santé animale et dernier intervenant de ce panel instructif, propose de faire « une approche multisectorielle pour favoriser l’endiguement de cette épidémie. ». Il revient sur la nécessité de surveillance animale et de recherche dans le cadre de la prévention du Covid-19. Il revient également sur la possibilité que les animaux domestiques puissent héberger ces types de maladie et qu’il peut exister une transmission de cette maladie entre eux et les humains. Le panel a pris fin avec les échanges entre les panélistes et les différents participants. La quatrième édition de la série de panels en ligne sur le Covid-19 « la parole aux experts » a eu lieu le mercredi 13 mai 2020 sur la plateforme Blackboard Collaborate de l’UN-CHK.  L’animation a été assurée par le Groupe thématique (GT) Impact société, famille, culture, psychique sur le thème : « L’histoire des épidémies au Sénégal, les leçons du passé ». Les intervenants sont le Pr Mor NDAO, Directeur de de l’Ecole doctorale Etudes de l’homme et de la Société (ETHOS) -UCAD, le Dr Mamadou Moustapha DIENG du Département d’histoire de l’UCAD et le Dr Adama Aly PAM, Archiviste en chef à l’UNESCO (Paris).  La modération a été assurée par le Professeur Ibrahima THIOUB, historien et Recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD). Le panel a démarré avec les mots de bienvenue et de félicitations du Pr Moussa LO, Coordonnateur de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE, hôte de ces rencontres en ligne, à l’endroit des initiateurs et organisateurs de cette série de panels. Par la suite, le Professeur Ibrahima THIOUB, Recteur de l’UCAD, modérateur de cette 4ème édition a prononcé son mot d’introduction avant de procéder à la présentation des différents panélistes. Le premier intervenant, Dr Adama Aly PAM, historien, archiviste en chef à l’UNESCO Paris est revenu sur « l’épidémie, un événement total et ses défis : de la fièvre jaune au Covid-19 ». Le Dr PAM affirme que « L’histoire des maladies permet la prévision d’éventuelles réapparitions des maladies quand l’environnement subit des modifications dont on a l’expérience » Le Dr Mamadou Moustapha DIENG, historien au Département d’histoire de l’UCAD est intervenu sur « les épidémies au Sénégal de 1868 à 1945, attitudes des pouvoirs publics et comportements des populations. ». Il a fait l’historique des pandémies dans notre pays durant la période susmentionnée. Pour lui, « les épidémies ont fortement ébranlé les formations économiques et sociales sénégalaises entre la 2ème moitié du 19ème siècle et les premières décennies du 20ème siècle » La dernière intervention est celle du Pr Mor NDAO, historien, Directeur de l’école doctorale Etudes de l’Homme et de la société (ETHOS) – UCAD sur « Epidémies et sociétés au Sénégal : un regard historien ». Le Dr NDAO a axé sa communication qui traite l’histoire des épidémies à l’analyse de la place des épidémies dans l’histoire sur les quatre (04) points suivants : Des pistes aux voies aériennes : évolution des portes d’entrée Epidémies et environnement : les effets de la mise en valeur Surveillance, contrôle

Interview avec Adama DIALLO Sociologue, Directeur des Espaces numériques ouverts à l’UN-CHK

La pandémie liée au Covid 19 a eu pour conséquence la suspension des activités pédagogiques dans les écoles et les universités, entrainant pour l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), la fermeture des Espaces numériques ouverts (ENO), qui constituent le point de convergence des étudiants, tant pour leurs activités pédagogiques qu’associatives. Quel est l’impact de cette fermeture sur le fonctionnement des ENO ? Quelles sont les activités majeures de la Direction des espaces numériques ouverts (DENO) dans ce contexte ? Nous avons tendu notre micro à Monsieur Adama DIALLO, Directeur des Espaces numériques ouverts de l’UN-CHK. Bonjour M. Diallo, les universités sont fermées depuis le vendredi 13 mars 2020, sur décision du Président de la République. Quel a été l’impact de cette fermeture sur le fonctionnement et les activités des ENO ? « Nous avons invité nos collaborateurs à rester chez eux et à adopter le télétravail pour continuer à assurer les services habituels à nos étudiants. » A l’instar des autres universités, l’UN-CHK a aussi fermé tous ses ENO pour respecter la décision du Président de la République.  Nous avons invité nos collaborateurs à rester chez eux et à adopter le télétravail pour continuer à assurer les services habituels à nos étudiants. (…) Nos étudiants ayant déjà l’habitude de suivre des enseignements en ligne et vivent donc bien cette situation de fermeture des ENO. Il leur manque juste cette possibilité de se retrouver et d’organiser leurs activités de vie associative. A l’heure actuelle, quelles sont les tâches des agents des ENO ? En dehors des tâches de sécurisation, d’entretien des équipements techniques et technologiques et du nettoiement des locaux, avec l’adoption du télétravail, nous convoquons régulièrement des réunions de coordination au niveau de la direction via Blackboard Collaborate, pour faire le suivi des dossiers en instance mais aussi pour assurer des services aux étudiants comme l’assistance technique à leurs activités de vie associative et de service à la communauté. Nos étudiants sont bien impliqués dans la lutte contre le coronavirus. Est-ce que votre direction supervise ou accompagne ces actions sociales ? Quels sont les exemples d’engagement les plus marquants  ? « Nos étudiants ont toujours été très versés dans des activités de service à la communauté. Avec la pandémie du Covid-19, ils sont devenus plus actifs sur le terrain… ». Nos étudiants ont toujours été très versés dans des activités de service à la communauté. Avec la pandémie du Covid-19, ils sont devenus plus actifs sur le terrain par des activités de sensibilisation sur les gestes barrières édictées par Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Ils initient beaucoup d’activités au niveau local et au niveau national. Naturellement la Direction des Espaces numériques ouverts (DENO) les accompagne dans toutes leurs initiatives de lutte contre le covid-19. Entre autres, nous pouvons citer les actions suivantes : Au niveau national, il y’a la campagne de collecte de fonds de la FNEUN-CHK pour appuyer la FORCE COVID-19, La participation à l’élan national de solidarité des étudiants du Sénégal avec le projet 100.000 étudiants contre Covid 19 (NDLR), etc.. La sensibilisation des délégués et des organes de presse sur l’utilisation de la charte graphique de l’UN-CHK dans les communications pour la lutte contre de covid-19 La participation des étudiants dans la campagne de sensibilisation menée avec le concours de Plan International. Au niveau local, on peut citer les campagnes de sensibilisation des Bureaux des étudiants de l’UN-CHK (BENO) dans les quartiers et marchés pour aider les populations à mieux connaître ce virus et à adopter les gestes barrières. Vous êtes le Président du comité d’organisation de la cérémonie de graduation des étudiants de l’UN-CHK. Qu’en sera-t-il de cet événement qui a connu un grand succès l’année dernière ? « Nous sommes en train d’étudier la possibilité d’organiser la cérémonie de graduation d’ici la fin de l’année 2020, si bien sûr les conditions sanitaires le permettent. » Oui effectivement la graduation est devenue un des plus grands rendez-vous de la communauté universitaire en raison de la réussite des deux premières éditions. Toutes les dispositions avaient été prises pour la tenue de la 3éme édition qui devait être organisée à Dakar Arena le 4 Juillet prochain. Malheureusement avec la pandémie du Covid-19, nous sommes obligés de reporter l’événement. Nous sommes en train d’étudier la possibilité de l’organiser d’ici la fin de l’année 2020, si bien sûr les conditions sanitaires le permettent. Qu’en est-il des autres activités qui étaient prévues au courant de cette année (la coupe du Coordonnateur, les journées d’intégration, la tournée dans les ENO) ? Le Coordonnateur a initié des comités de réflexion pour préparer la réouverture des ENO et la reprise des activités universitaires. L’un des comités est justement chargé de réfléchir sur les modalités d’organisation de ces différentes activités liées à la vie associative et aux évènements sportifs, académiques et culturels. Ainsi, nous attendons les conclusions de ce comité pour décider du sort de ces différents évènements importants pour la vie de l’université. Votre dernier mot ? Saluer les actions que l’UN-CHK a initiées pour permettre à ses étudiants, ses agents, ses partenaires, bref toute la communauté universitaire de poursuivre leurs activités et d’être moins impactés malgré la situation de la pandémie. Prions de vaincre ce virus et qu’à la date du 2 juin nous puissions ouvrir l’ensemble des établissements d’enseignement et particulièrement les ENO sans risques. J’invite tout le monde à respecter les gestes barrières. Télécharger la version pdf de l’interview Garmy SOW

L’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) accueille le webinaire de l’ASPRH sur l’impact du COVID-19

L’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) a abrité, sur sa plateforme Blackboard Collaborate, le webinaire sur l’impact du COVID-19 du point de vue de la GRH de l’Association sénégalaise des Professionnels des Ressources humaines (ASPRH) le mardi 05 mai 2020. Cette rencontre en ligne était l’occasion pour l’association de se retrouver dans cet espace virtuel entre membres et d’échanger sur la problématique de la gestion des ressources humaines qui implique un nouveau paradigme avec l’avènement de la pandémie COVID-19. A cet effet, en première activité de ce webinaire, le Secrétaire Général de l’ASPRH, M. Abdoul Alpha DIA, a procédé à la présentation des résultats d’un sondage précédemment administré aux membres. Cet outil de collecte visait à recueillir des données et avis relatifs à ces questions en ce contexte de COVID19 : Les difficultés rencontrées Les solutions mises en oeuvre Les craintes et attentes A la suite du rapport sur ce sondage, l’intervention de M. Mansour FALL, Inspecteur du travail et de la sécurité sociale a porté sur « La législation du travail face au COVID-19 ». La question du droit de licenciement a été rappelé, en droite ligne avec l’ordonnance n° 001-2020 du 08 avril 2020 aménageant des mesures dérogatoires au licenciement et au chômage technique durant la période de la pandémie du COVID-19. Pour la deuxième communication, M. Mamadou DIALLO, Président commission stratégie et développement de l’ASPRH a abordé le « Rôle de la fonction RH dans le contexte de la crise sanitaire ». C’était lieu de rappeler les contraintes actuelles ayant amené les entreprises à se réorganiser et étant venu bousculer les pratiques RH. Parmi ces mesures, une redéfinition des objectifs assignés aux employés, la pratique du télétravail dans les entreprises pour lesquelles c’est adapté ainsi que l’obligation pour les autres d’assurer par des moyens optimaux la continuité des activités professionnelles. Dans sa présentation, les participants ont été attiré par un point particulier relatif aux troubles musculo-squelettiques et troubles psychosociaux comme le stress au travail, les violences internes, le burn-out et d’autres formes de mal-être, que peut provoquer le télétravail. Abdoul Alpha DIA, Secrétaire Général de l’ASPRH a clos les communications à travers le thème « Perspectives et tendances de la fonction RH » dans laquelle il revient sur la problématique de l’attention, du principe de désocialisation, d’une rupture potentielle du lien social, de l’avenir des syndicats, du rôle des délégués, de l’importance des réseaux sociaux internes, en cette crise. Des échanges ont suivi entre les intervenants et les participants et ont mis fin à ce webinaire, cadre de réflexion et de partage, dont la mise en place à été facilité par l’UN-CHK qui n’en est pas à la première organisation d’événement en ligne depuis le début de la pandémie. Khadidiatou Fall SAMB

E-Conférence organisée par CIO Mag, « Numérique et Coronavirus : rôles, enjeux et perspectives »

Le jeudi 30 avril 2020, CIO Mag, en sa qualité de média spécialisé sur l’économie numérique a tenu la troisième édition de ses e-Conf Challenge. Ce numéro, qui avait pour thème « le Coronavirus va t-il propulser les usages du numériques en Afrique », a enregistré la participation de plusieurs sommités du numérique en Afrique, dont le Professeur Moussa LO, Coordonnateur de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK).  Sept intervenants ont animé ce panel de haute facture, riche en informations sur les usages et le regain d’intérêt qu’a connu un secteur dont le potentiel est, jusque-là insuffisamment exploité dans le continent. Pour parler de ce sujet, il y avait M. Léon Juste IBOMBO, Ministre de l’Economie numérique du Congo, Mme Kamissa CAMARA, Ministre de l’Economie numérique et de la Prospective du Mali, M. Yacine OUALID, Ministre chargé des startups de l’Algérie. Du point de vu académique, le panel a reçu M. Amadou DIAWARA, CEO de l’Université virtuelle du Mali, le Professeur Moussa LO, Coordonnateur de l’UN-CHK, M. Alexis John AHYEE, Directeur de HEC Paris pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale et, M. Douglas MBIANDOU, fondateur de 10000 codeurs. Panel 1/ Covid 19 : actions et pratiques dans les pays  Dans un premier temps, les ministres cités plus haut ont abordé les actions et pratiques développées respectivement dans leurs pays, en réponse à la pandémie liée au Covid 19. Des stratégies ont été mises en place pour permettre aux institutions d’assurer la continuité des services. Sur ce registre, le rôle des startups a été magnifié. En effet, elles se sont illustrées par des initiatives à la fois pertinentes, rapides et innovantes, pour venir en appoint à leurs gouvernements. A titre d’exemples, une startup algérienne a développé, en moins de 48h, une solution pour désinfecter les locaux touchés par le virus, là où au Mali, des jeunes volontaires se sont organisés pour transporter le personnel médical gratuitement. Par ailleurs, il s’est révélé pour plusieurs pays, le rôle important de la data et du tracking, pour le suivi de l’évolution de la pandémie. PANEL 2/ E-learning : entre services à la communauté et partages de bonnes pratiques Prenant la parole en premier, M. Amadou DIAWARA a tenu à remercier l’UN-CHK, à travers le Professeur Moussa LO pour son accompagnement à l’endroit de l’Université virtuelle du Mali. Selon lui, l’Afrique a raté la révolution industrielle, mais n’a pas le droit de rater la révolution numérique. Non sans ajouter « Chaque crise est une opportunité et le numérique est la nouvelle ressource de l’Afrique ». Quant au Pr Moussa LO, il a relevé la continuité pédagogique à l’UN-CHK, depuis le début de la pandémie, non sans souligner que l’institution est très sollicitée ces derniers temps, pour développer des solutions numériques, permettant d’assurer la continuité du fonctionnement des entreprises. Dans ce cadre, l’UN-CHK accompagne le ministère de l’Education nationale dans la production de vidéos de cours pour permettre aux élèves d’étudier chez eux. Selon Alexis John AHYEE, cette crise sanitaire a réellement accéléré la digitalisation. Il renchérit : « les programmes de transformation de cours en présentiel en version live qui prenaient habituellement beaucoup de temps, ont été réalisés en trois semaines ». Selon M. Douglas MBIANDOU, cette crise constitue une opportunité pour former les jeunes africains. A cet effet, il propose aux universités de développer cinq (05) métiers liés au numérique, dont la promotion serait très utile pour le développement du continent. Il s’agit du métier de chef de produits, testeur logiciel, codeur, spécialiste en marketing digital et expérience utilisateur. Pour finir, ce panel a permis de mieux appréhender le rôle et l’impact du numérique sur la pandémie du coronavirus en Afrique. Si le constat est que le secteur a joué un rôle de premier choix dans ce contexte de crise sanitaire, les panélistes sont aussi unanimes sur la nécessité de poursuivre les actions entamées, et de les pérenniser au-delà de la pandémie, en créant des synergies entre les pays africains. Garmy SOW

Panels en ligne sur le Covid-19

Dans le cadre des activités de l’Observatoire national des Sciences, des technologies pour la riposte contre le Covid-19 (Ocovid19) mis en place par le Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) et coordonné par la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI), une série de panels en ligne sur la pandémie est organisée en collaboration avec l’Université virtuelle du Sénégal (UVS). Cet aréopage de spécialistes intitulé « la parole aux experts » se veut un cadre de solutions et de recommandations dans la lutte contre le Covid-19 au Sénégal. Ainsi de nombreux chercheurs et spécialistes du Sénégal et de la diaspora se sont regroupés au cours des deux premières éditions pour apporter leurs contributions à l’effort national. PANEL 1 : Groupe thématique Ingénierie-Innovation, Santé numérique, modélisation Le vendredi 24 avril 2020 s’est tenue la 1ère édition de la série de panels sur la plateforme Blackboard Collaborate de l’UVS. Dans ce nouveau concept initié et mis en œuvre par la DGRI et l’UN-CHK, la parole a été donnée aux experts du groupe thématique Ingénierie-Innovation, Santé numérique, modélisation représenté par les Dr Ousmane SEYDI (Modélisation) et Ibrahima GUEYE (Ingénierie-Innovation) de l’Ecole supérieure polytechnique de Thiès (EPT) et le Pr Gaoussou CAMARA (Santé numérique) de l’Université Alioune DIOP de Bambey (UADB). La modération a été assurée par le Pr Roger Marcelin FAYE de l’Université Amadou Mahtar MBOW (UAM). Le Dr Ousmane SEYDI est revenu dans son propos sur la modélisation de la pandémie, il a présenté la synthèse des travaux basés sur quatre (4) de ses articles dont deux (2) ont été déjà publiés, notamment sur le sujet de la propagation du virus. Selon lui, : « Lorsque les contacts ne sont pas réduits à plus de 60%, la lutte contre l’épidémie semble inefficace. Comme conséquence l’épidémie s’installe sur une longue durée avec un nombre très élevé d’infectés » Il recommande ainsi une utilisation des données téléphoniques des malades afin de retracer leurs parcours, une combinaison de la modélisation mathématique à la modélisation informatique (big data, IA) pour une description plus fine et une lutte plus efficace entre autres. Le Docteur Ibrahima GUEYE de l’Ecole polytechnique de Thiès quant à lui travaille avec son groupe sur la mise en place d’un respirateur artificiel et est revenu sur toute l’ingénierie logicielle mise en place pour la riposte contre le Covid-19. Le Pr Gaoussou CAMARA, dernier panéliste de cette première édition a axé son intervention sur les solutions de santé numérique basées sur le mobile et l’intelligence artificielle pour la lutte contre le Covid-19 au Sénégal. Les travaux reposent sur la collecte, le stockage, l’analyse et la diffusion des données liées à la pandémie au Sénégal permettant ainsi de développer des plateformes d’alerte et d’aide à la décision aux autorités sanitaires. Les échanges à l’issue de ces présentations ont été nombreux et enrichissants entre les panélistes et les différents participants. PANEL 2 : groupe thématique Economie-gestion sciences juridiques et politiques Le jeudi 30 avril 2020 de 15h30 à 17h00, le groupe thématique (GT) Economie-gestion sciences juridiques et politiques a eu l’honneur d’animer la deuxième édition de cette série de panels sur la plateforme en ligne de l’UVS, avec comme intervenants Pr Joseph François CABRAL de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), M. Mabousso THIAM, économiste et le Pr. Felwine SARR de l’Université Gaston BERGER (UGB) de Saint-Louis. Le modérateur, Pr Ahmadou Aly MBAYE de l’UCAD, a campé le débat et introduit les différents panélistes. C’est ainsi que le Pr Felwine SARR a présenté les travaux du groupe de travail en Economie composée d’une vingtaine d’économistes provenant de plusieurs universités et secteurs. Leurs travaux sont axés sur la stratégie de ciblage et de distribution de vivres alimentaires, de transfert de cash aux ménages vulnérables ainsi que la relance et la reconstruction de l’économie sénégalaise après le Covid-19. Pr François Joseph CABRAL, quant à lui, a fait l’économie des travaux sur le « Choc Covid-19, transferts de fonds des migrants et classe moyenne au Sénégal ». Il a été question d’explorer le canal de transmission du Covid-19 sur la dynamique de la classe moyenne au Sénégal qui passe par les transferts des migrants. L’impact de cette crise se manifeste selon eux par une baisse des transferts des migrants sur les revenus et le bien-être des ménages. A son tour, M. Mabousso THIAM, économiste, a évoqué le thème de la relance des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et suggéré une formalisation de ce secteur ainsi qu’un élargissement de la base fiscale afin d’en réduire la pression. Les différents panélistes ont abordé des thèmes aussi intéressants les uns que les autres, les propositions et recommandations ont été diverses et pertinentes ainsi que leurs échanges avec les nombreux participants. Télécharger la version pdf de l’article Ndeye coura THIAM NIANG

L’Université numérique Cheikh Hamidou KANE organise un colloque en ligne de deux journées sur la crise sanitaire COVID-19

Sur l’initiative du Pôle Sciences juridiques, économiques et de l’Administration (SEJA), l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) a organisé, les mardis 21 et 28 avril 2020, un colloque en ligne sur le thème « La crise du COVID-19 : quels défis pour l’Afrique ? ». Ce colloque a réuni des chercheurs, des décideurs et des étudiants de toutes spécialisations et de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, qui ont pris part à ce cadre de réflexion transdisciplinaire sur la pandémie actuelle, le COVID-19. En effet, durant la cérémonie d’ouverture, à la suite de l’introduction du colloque par le Dr Abdou Khadre DIOP, Président du comité d’organisation, le Responsable du Pôle SEJA, Pr Jean-Louis CORREA est revenu sur l’impérieuse nécessité pour l’Afrique de porter cette réflexion et d’apporter des réponses à la crise et à ses après : « Notre ambition (SEJA) est d’avoir un point de vue africain ». En outre, ce colloque, comme le rappelle le Coordonnateur, Pr Moussa LO, dans son allocution d’ouverture, entre en parfaite adéquation avec la vision et les missions de l’UN-CHK définies dans son plan stratégique de développement 2018-2022. Il rappelle la participation importante de l’UN-CHK dans l’effort national de lutte contre le COVID-19 à travers plusieurs activités. C’est donc, durant deux jours, que la réflexion sur la pandémie COVID-19 a été au cœur des échanges sur la plateforme Blackboard Collaborate de l’UN-CHK qui a accueilli cet évènement d’envergure internationale. Ce colloque a reçu les communications de chercheurs des universités publiques nationales comme l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD), l’Université Assane SECK de Ziguinchor (UASZ), l’Université Alioune DIOP de Bambey (UADB), l’Université de Thiès (UT), l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) et l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), outre sa qualité d’organisatrice. A cela, s’ajoutent des contributions de chercheurs d’autres institutions comme Laval, Georgetown University (USA), l’Université nationale d’Agriculture du Bénin, l’Université de Kinshasa, l’Université du Québec à Montréal (UQAM), l’Université de Yaoundé, l’Université de Lomé, l’IRD – Unité Mixte Internationale (UMI 3189) “Environnement, Santé, Sociétés”… Dans l’agenda, huit panels ont été traités, sous l’angle du COVID19, autour de ces thématiques : sciences dures: modèles mathématiques de propagation du virus, approche phytothérapeutique, désinformation et faussetés cybernétiques déambulatoires ; impacts sociaux: confinement, distanciation et intégration sociales et analyse socio-anthropologique des comportements ; impacts économiques et financiers: qualité de vie au Sénégal, dynamique de la consommation des ménages et gouvernance des ressources publiques ; gouvernance démocratique et sécurité : état d’urgence au Sénégal, protection des droits fondamentaux, droits et libertés publiques ; intégration, coopération et migration: rapatriements de corps et centre de détention ; numérique: ressources éducatives libres, protection des données à caractère personnel et continuité pédagogique ; emploi et relations contractuelles: ordonnance n° 0001-2020 du 08 avril 2020, télétravail et nouveaux paradigmes en matière de relations contractuelles ; politiques publiques sanitaires: interventionnisme sanitaire des pouvoirs publics en AOF, ruses juridiques, impact des lobbies et gestion de la pandémie. En conclusion de l’évènement, et à la suite de la synthèse, le comité d’organisation a annoncé que les actes de ce colloque seront publiés. Cette activité très appréciée par l’ensemble des intervenants et des participants est venue renforcer le positionnement de l’UN-CHK à travers son expertise dans le numérique, tant au niveau national qu’au niveau international. Comme le pose la problématique de son thème lié au COVID-19, ce colloque remet à l’ordre du jour les infinies possibilités et opportunités offertes par le numérique. Cet usage réussi à travers l’organisation de ce colloque international dans ce contexte de pandémie vient encore prouver toute la pertinence et la centralité de l’utilisation des technologies numériques à caractère éducatif par l’UN-CHK, afin de remplir pleinement ses missions d’enseignement, d’innovation, de recherche et de service à la communauté. Télécharger la version pdf de l’article Khadidiatou Fall SAMB