Jour : avril 24, 2023

Cérémonie de remise symbolique de matériels médicaux par la section SATUC de l’UN-CHK

Ce jeudi 10 septembre 2020, le Coordonnateur de l’UN-CHK, le Professeur Moussa LO, a reçu une délégation de la section UN-CHK du Syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires (SATUC), pour une cérémonie de remise symbolique de matériels médicaux. Cette cérémonie s’est tenue en présence du Coordonnateur adjoint, Monsieur Moussa Hamady SARR et des membres du cabinet. La délégation était dirigée par le secrétaire général de la section, en l’occurrence Monsieur Pape Daouda DIENG. Pour reprendre Monsieur DIENG, ce don s’inscrit dans la continuité d’actions initiées par le SATUC national à l’endroit des universités, dans l’optique de participer à la lutte contre la pandémie du coronavirus. Ainsi, par ce don, constitué de matériels d’une valeur de deux cent mille (200.000) francs CFA, la section veut s’illustrer dans le syndicalisme de développement. Ainsi, l’UN-CHK a reçu deux (2) glucomètres, deux (2) tensiomètres électroniques, quatre (4) bandelettes, un (1) thermomètre infrarouge sans contact, un (1) flacon de gel antiseptique et du coton. Prenant la parole, le Coordonnateur a tenu à féliciter la Section SATUC de l’UN-CHK pour son initiative noble, qui selon lui vient renforcer le dispositif de l’unité médico-sociale dans son travail de prévention, très important dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. Il a saisi l’opportunité pour magnifier les initiatives du Dr MANE, depuis le début de celle-ci, sous l’égide du comité de santé, avant de féliciter tous les acteurs de l’UN-CHK qui interviennent sur les registres de la sensibilisation et la continuité du service. Il a terminé par une invite à rester dans la même dynamique de vigilance et de respect des consignes de prévention, pour que les prochaines visites médicales se déroulent dans le respect des règles. Télécharger la version pdf de l’article Garmy SOW

Entretien avec M. Cheikh Bamba NDAO, Président de la plateforme LAB SANTE

La Ligue africaine des Blogueurs en Santé, Population et Développement (LAB SANTE) est une plateforme dont l’objectif est l’amélioration continue des compétences des acteurs africains de la santé, particulièrement dans le domaine de la santé digitale. Elle accompagne également la recherche et l’innovation. Elle s’est particulièrement investie dans la lutte contre la Covid-19 à travers différentes actions. Dans cet entretien, Monsieur Cheikh Bamba NDAO, son président, revient en détails sur le fonctionnement de cette plateforme aux allures panafricaines. Parlez-nous un peu de la genèse de ce projet La Ligue africaine des Blogueurs en Santé, Population et Développement (LAB SANTE) est née de la volonté commune des acteurs sénégalais de la santé et des professionnels du numérique, de combiner leurs efforts pour réaliser des objectifs de développement. LAB SANTE est composée de plusieurs membres à l’échelle nationale et continentale (spécialement en Afrique de l’Ouest) : Sénégal, Guinée, Benin et Congo Brazzaville. Ces membres sont dotés de plusieurs compétences variées à savoir des blogueurs Tech et violences basées sur le genre (VBG), un analyste de trafic, des professionnels en multimédia, des informaticiens, des journalistes, des seniors en Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et web, des marketeurs et des médecins. Comment vous-êtes organisés en interne pour fonctionner ? Un terme totalement propre au digital demeure l’engagement. Nous nous étonnons chaque jour de voir l’engagement sans faille de chaque membre. Nous nous sommes structurés avec une hiérarchie et chaque maillon fonctionne à merveille. En dehors du Président, la personne morale, nous sommes dotés d’une secrétaire générale, d’une responsable des finances, d’une responsable du partenariat, d’un responsable de l’innovation, d’un bureau de la communication, de conseillers en santé, et de Community influencer. Chaque membre est tenu de verser une cotisation mensuelle en dehors de la taxe de droit d’adhésion. Chaque question est traitée en interne, élaborée et soumise à l’appréciation du public. La couverture médiatique de la Covid-19 constitue sans doute une période charnière depuis que vous existez. En effet. LAB SANTE a été la première organisation au Sénégal à avoir implanté une cellule de veille et d’alerte sur la Covid-19 dès l’annonce du premier cas au Nigéria. En collaboration avec le Ministère de la Santé et de l’Action sociale, nous avons beaucoup travaillé sur la remontée d’informations officielles et combattu les fake-news. La Covid-19 a été déclarée au Sénégal après la création de notre organisation. En d’autres termes, LAB SANTE n’est pas née dans un seul but de communiquer sur la pandémie. Nous nous sommes effectivement fortement mobilisés dans la couverture médiatique avec notamment la création du hashtag #JogciCovid19 dans le cadre d’une campagne de sensibilisation que nous avions organisée en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA). Nous avons noté plusieurs campagnes de sensibilisation avec vos équipes dès le début de la propagation du virus. Etait-il nécessaire de s’impliquer dans la communication au-delà d’informer vos lecteurs ? Oui, se limiter à la sensibilisation ne pouvait être suffisant. Nous avons été les premiers à parler de Covid-19 en langues locales alors que toute la communication était axée sur les langues officielles. En tant qu’organisation qui a pour objet de promouvoir la santé des populations, il nous incombe de jouer notre partition dans la communication aussi ; car nous sommes un maillon de cette communication justement (la communication digitale). Dans ce domaine de communication digitale, nous avons une cible très importante qui est la jeunesse. Et cette jeunesse qui est très présente sur les médias sociaux a des besoins en communication sanitaire. Voilà pourquoi à travers nos différentes stratégies de communication, nous les rejoignons sur les différentes plateformes onlines et nous avons eu des résultats plus qu’encourageants. Selon vous, est-ce que la communication gouvernementale a peiné à convaincre l’opinion publique des enjeux de cette pandémie et de cette crise ? Le gouvernement notamment à travers le ministère en charge de la santé a très tôt déployé des actions de sensibilisation et de communication sur les enjeux de cette pandémie. Ces actions ont marché au début, efficacement. Plus tard pendant que la maladie se propageait déjà, d’autres secteurs ministériels ont emboité le pas, puisque la promotion de la santé est un domaine transversal, donc multisectoriel. Et la population a tout à fait adhéré à cette dynamique de communication gouvernementale, car les mesures barrières édictées par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), notamment le port de masque, ont été bien respectées par tous (même les enfants chantaient cela dans les maisons). Cela indique que la population a été dans l’ensemble bien informée. Par ailleurs, beaucoup d’idées reçues, de fausses rumeurs… ont semé le doute au sein de cette même population et sapé la communication. Ce qui justifie aujourd’hui les doutes de certaines personnes sur l’existence et les enjeux de cette pandémie. A noter que la communication pour le changement de comportement est un long processus. Au début de la pandémie la communication institutionnelle du MSAS semblait prendre le dessus sur la communication sociale. Et ce dernier volet de communication a été intensifié plus tard alors que la maladie se propageait déjà à grande vitesse. On a souvent déploré la minimalisation de la pandémie qui entraîne le non-respect des gestes barrières. Quelle lecture en avez-vous fait ? C’est tout à fait déplorable, ceci est imputable en grande partie à la mauvaise interprétation par certaines personnes de l’assouplissement des mesures par le gouvernement. Quand il a fallu serrer l’étau pour vaincre la pandémie, le contexte socioculturel a influé sur les efforts du gouvernement. Eh oui ! Là, il faut vivre avec. Vous avez aussi mobilisé diverses personnes de diverses compétences pour réaliser vos campagnes de prévention et de sensibilisation. Comment s’est déroulée la collaboration ? Nous avions été surpris de voir l’impact de nos actions sur les plateformes numériques. Alors que l’on ne s’y attendait pas, plusieurs acteurs bénévoles ont adhéré de manière engagée à la lutte de LAB SANTE. En premier, le Président de la République Macky SALL qui nous a fortement appuyés à travers son

L’UN-CHK ouvre son ENO de Dakar aux professionnels de la boulangerie pour une session de formation

L’Espace numérique ouvert (ENO) de Dakar, sis à Mermoz, a accueilli le lundi 24 août 2020, un séminaire d’information et de formation organisé par le Ministère du Commerce et des petites et moyennes entreprises, en partenariat avec la Fédération nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS), le Regroupement des boulangers du Sénégal (RBS) et l’Association des Meuniers industriels du Sénégal.  La cérémonie d’ouverture a été présidée par Madame Aminata Assome DIATTA, Ministre du Commerce et des PME. Prenant la parole au nom du Professeur Moussa LO, Coordonnateur de l’UN-CHK, Monsieur Adama DIALLO, Directeur des Espaces numériques ouverts, a souhaité la bienvenue à la ministre et à l’ensemble des participants. Il a profité de l’occasion pour rappeler l’une des valeurs fondamentales de l’université, à savoir les services à la communauté. En effet, il a souligné qu’au-delà de constituer un cadre pédagogique et d’épanouissement des étudiants, les ENO s’ouvrent aux communautés, en contribuant ainsi à satisfaire les besoins extérieurs et impacter sur le développement des territoires. C’est le cas notamment de la télé médecine et tout un ensemble de services destinés au grand public. Ce séminaire s’est tenu sous la forme d’une conférence thématique sur la nouvelle réglementation du secteur de la boulangerie suivi d’un atelier pratique sur l’utilisation de la plateforme « Jaayma Mburu ». L’objectif à travers sa création est d’assurer la commercialisation des produits de boulangerie et des pâtisseries sur l’ensemble du territoire, grâce aux possibilités offertes par le numérique. Télécharger la version pdf de l’article Mamadou Alpha SANE

LegalTech formation exclusive en ligne

Jean-Louis CORREA, Professeur agrégé en droit, Enseignant – chercheur et Responsable du pôle Sciences économiques, juridiques et de l’Administration (SEJA)   Dans le cadre de la convention de partenariat liant l’UN-CHK et Seraphin Legal, des étudiants du pôle Sciences économiques, juridiques et de l’Administration (SEJA) ont participé à la formation estivale en ligne organisée par Seraphin Legal du 06 au 20 au juillet 2020, sur la Legaltech. Nous avons recueilli les impressions et témoignages du Professeur Jean Louis Corréa, Responsable du pôle SEJA sur la participation des étudiants de l’UN-CHK. En tant que responsable du pôle SEJA, vous avez été au cœur du dispositif de suivi de la participation des étudiants à la session de formation estivale sur la Legaltech.. Pouvez-vous revenir sur la valeur ajoutée de cette formation et les compétences acquises par les apprenants ? Cette formation permet à nos étudiants d’être formés à des outils pratiques permettant la digitalisation du droit. On en parle beaucoup mais la mise en œuvre concrète était rendue difficile par l’absence de compétences avérées sur ces questions. Désormais, ces étudiants sont suffisamment outillés pour permettre au droit de profiter de la révolution numérique en Afrique, au Sénégal, en particulier. Quelles sont vos impressions sur la participation des étudiants de l’UN-CHK ? D’une façon générale, les retours que nous avons des formateurs sont très positifs. Les étudiant ont été très assidus aux cours, même si les formateurs se sont désolés de l’absence de participation plus active des sénégalais. Sur les vingt (20) étudiants sélectionnés, plus de quinze (15) ont pris part à la formation. Ils sont dans la dernière phase consistant en l’évaluation des apprentissages. J’espère qu’elle se déroulera bien et que nos étudiants valideront l’ensemble des modules suivis. Quels types d’opportunités vont s’ouvrir à eux ? Les premières opportunités sont à chercher dans l’entreprenariat. Il y a un secteur vierge d’intervention qui est celui de la transformation digitale du monde juridique, au Sénégal. Il manque du savoir-faire à certaines initiatives. Beaucoup de professionnels du droit peuvent être aidés à adapter leurs entreprises juridiques à la réalité numérique. Notre partenariat avec Seraphin nous permet de bénéficier des dernières tendances en la matière. Nos étudiants ont été formés sur des outils très actuels mais aussi sur des soft skills. J’ai beaucoup apprécié les modules tournant autour des réseaux sociaux, notamment Twitter et la présence nécessaire que l’on devait y assurer pour être présent utilement et efficacement. À la suite des cours, nos étudiants ont ouvert des comptes Twitter et peaufinent une image de juriste légalticiens. Quel est l’impact de la convention entre Seraphin Legal et l’UN-CHK sur le parcours des apprenants et le développement de la Legaltech ? Si nos étudiants se demandent à quoi servent tous les accords que l’UN-CHK signe, ils ont une réponse concrète, opératoire. La convention avec Seraphin Legal a été conclue en octobre 2019, moins d’un an après, nos étudiants ont pu bénéficier, gracieusement, d’une formation sélective offerte par l’un des leaders français de la Legaltech. Rappelons que Seraphin est aussi partenaire dans notre Licence Legaltech. Beaucoup de pistes de coopération s’offrent à nous avec Seraphin dont la générosité du CEO, M. Thomas Saint-Aubin, combinée à notre volonté d’asseoir une véritable culture du droit numérique au Sénégal, permettront d’explorer de nombreuses pistes. Il y a l’organisation du Dakar Legaltech forum qui est une activité que nous organisons avec Seraphin, la pandémie n’a pas permis de l’organiser en 2020, nous comptons le faire en 2021. Peut-on s’attendre à une participation d’autres étudiants de l’UN-CHK pour les prochaines sessions ? C’est ce que nous souhaitons. Mais avant cela, il faudra que ceux de la promotion 2020 puissent aider leurs jeunes camarades de la licence Legaltech dans l’assimilation de certains de leurs cours. On pouvait déplorer un manque de compétences pour le tutorat de certaines matières en Licence 3 de Legaltech, mais avec cette promotion, nous avons espoir. Nous avons vraiment espoir que cette collaboration avec Seraphin nous permettra de bénéficier de la formation d’autres étudiants en 2021. TEMOIGNAGES DES ETUDIANTS LEGAL TECH ACADEMY Fatou Bintou Badiane « J’ai appris à mieux utiliser le numérique. » Je me nomme Fatou Bintou Badiane, je suis étudiante en Master1 à l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), spécialisée en droit privé. Concernant le déroulement de la formation sur la LegalTech de Seraphin Legal, qui a duré deux semaines, je dirai qu’elle s’est bien passée, car dès le début, nous avons été mis à l’aise par nos formateurs. Cela s’est fait via l’application Zoom et les cours ont été dispensés sur la plateforme « le juriste de demain ». Pendant la formation, nous avons pu acquérir certaines connaissances, notamment sur le juriste data, le juriste codeur (coder des contrats en utilisant des balises, etc), le juriste Makerteur (comprendre que certains réseaux sociaux ont plus d’importance, et qu’on pouvait les utiliser pour chercher du travail, ainsi qu’à des fins commerciales), juriste privacy (cela touche à la protection des données personnelles), ainsi que la blockchain. En terme de nouvelle compétence, on nous a appris à mieux utiliser le numérique dans notre domaine. Birane Ndour C’était une formation exceptionnelle! Comme on a l’habitude de le dire, tout début est difficile mais pour moi la formation s’est très bien déroulée, car étant étudiant de l’UN-CHK, nous avons l’habitude de travailler en ligne, notamment moi qui suis de la première promotion. Pour dire vrai, je n’ai pas rencontré de problèmes concernant le déroulement de la formation, car on utilisait une plateforme : www.lejuristededemain.com . L’utilisation de la plateforme de l’UN-CHK m’a facilité la tâche, et m’a permis de m’adapter rapidement. Louage à Allah qui m’a permis de suivre correctement la formation. La formation à LegalTech Académie est une véritable source de savoir. Aujourd’hui je suis à l’aise pour faire certaines choses. J’ai beaucoup appris, en droit comme en informatique donc je fais maintenant partie des juristes de demain et Dieu merci (rire). J’ai aussi appris les enjeux de la transformation digitale, surtout Twitter que beaucoup pensent simple d’utilisation, juriste privacy où la protection des

L’UN-CHK sollicitée par l’UNESCO pour son expertise à l’édition et à l’administration de cours à distance

L’UN-CHK sollicitée par l’UNESCO pour son expertise à l’édition et à l’administration de cours à distance Au Sénégal, comme partout ailleurs dans le monde, le confinement dû à la pandémie de la COVID-19 a eu des répercussions immédiates sur les calendriers académiques, du fait de la fermeture préventive des établissements d’enseignement. Cette situation constitue encore, une réelle menace pour la continuité de l’apprentissage pour des millions d’apprenants. Pour y remédier, une « Coalition mondiale pour l’éducation Covid-19 » a été lancée, rassemblant plus de 90 partenaires des secteurs public et privé, afin d’élaborer des solutions universelles et de rendre la révolution numérique inclusive. Cette coalition a, à l’unanimité, plaidé pour que l’enseignement numérique à distance soit utilisé pour assurer la continuité pédagogique, notamment dans les pays en voie de développement. Dans le cadre de ce vaste projet pour la résilience à cette crise sans précédent, le bureau de Dakar de l’UNESCO a souhaité accompagner le Ministère de l’Éducation nationale (MEN) afin que ses enseignants puissent délivrer leurs cours en ligne. Pour ce faire, l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) en tant qu’expert dans la formation à distance a été sollicitée pour offrir ses services pour le renforcement de capacités de 200 formateurs, qui à leur tour se sont chacun engagés à en former 100 autres. L’objectif est de contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), en particulier de l’ODD4 sur l’éducation de qualité inclusive et équitable, et sur l’accroissement du nombre d’enseignants qualifiés grâce à la coopération. Ainsi, c’est un effet boule de neige qui devrait permettre de rendre opérationnels quelques 20.000 enseignants à travers tout le pays et de mettre à profit les technologies de l’information et de la communication (TIC), mais aussi les supports radio et télévision pour améliorer leurs compétences. Un modèle pédagogique bien maîtrisé C’est une formation d’un genre nouveau, exclusivement en ligne, qui s’est déroulée du 18 au 26 août 2020, mêlant adroitement apprentissage et gestion opérationnelle. Empreint de créativité et de pédagogie dans sa technique de livraison, elle s’est traduite sous la forme de plusieurs sessions qui se sont tenues sur une nouvelle plateforme d’apprentissage, Webex. Une plateforme développée par Cisco offrant des services complets de Web conference. Toutefois, pour permettre une connaissance parfaite de l’environnement des logiciels de travail collaboratif, des sessions de prise en main des autres plateformes ont également été réalisées par les experts de l’UN-CHK, notamment Google Meet, Google Classroom et Zoom. Un guide pour l’utilisation de Microsoft teams a par ailleurs été mis à leur disposition. Chacun des sujets abordés par les experts était suivi d’ateliers de travaux pratiques, pour mettre en œuvre les compétences acquises sur de vrais scénarios pédagogiques. Optimisation de l’utilisation entre outils d’apprentissage et de collaboration Les sessions de formation ont été précédées le 17 août 2020 d’une remise de tablettes tactiles par l’UNESCO à l’endroit des enseignants du MEN, à laquelle Mbaye THIOUNE et Ndeye Fambaye NIANG, techno-pédagogues à l’UN-CHK ont pris part pour aider à leur configuration. La formation a débuté le lendemain par une cérémonie officielle, marquée par la présence de M. Dimitri SAGNA, Directeur du Bureau de Dakar de l’UNESCO, de M. Samba GUISSE, Conseiller technique numérique au MEN et représentant le Ministre, du Dr. Abdoul Alpha DIA Directeur des Etudes, de la Recherche et de l’Innovation, représentant le Coordonnateur de l’UN-CHK. Le besoin initial était un véritable défi : celui de déployer un savoir-faire, des compétences et des connaissances identiques à l’échelle d’un pays avec des profils et niveaux différents. Pour y arriver, l’équipe projet a ainsi organisé près d’une quinzaine d’ateliers de formation qui ont bénéficié à près de 170 enseignants ; plus de 20 modules de formation et documents de présentation ont pu être développés et transmis aux formateurs. Ces “kits pédagogiques” composés de supports théoriques, vidéos de présentations, exercices pratiques sont autant d’éléments qui constituent la nouvelle « mallette du formateur » et dont ils pourront bénéficier pour former à leur tour leurs pairs. Des niveaux de satisfaction largement atteints L’attente par rapport à l’UN-CHK de doter ces enseignants-formateurs du MEN de compétences opérationnelles dans le développement de cours destinés à des formations à distance a ainsi largement été assurée. Toutes les directions de l’institution ont été impliquées dans le projet et c’est certainement l’une des clés de sa réussite. En effet, à la fin de la session, lors de la cérémonie de clôture, les apprenants ont attribué un niveau de satisfaction de près de 70% à la formation qui leur a été faite, tant en terme de qualité, de rythme que de pédagogie. Cette évaluation a été reportée, sur la plateforme collaborative et a été présentée en direct. Selon certains participants, il était important de rassurer « ceux » des autres générations ; l’UN-CHK a positivement surpris et ainsi montré qu’il est possible d’allier la pédagogie à la technologie et contribuer à résorber le gap numérique. Adama SIDIBE, institutrice, a assuré que « le défi a été largement relevé par l’UN-CHK et assume tirer des leçons d’une formation de haute facture ». Elle reconnait que la classe traditionnelle doit évoluer entre la technologie, la radio et la TV éducatives. Dr Tidiane SALL représentant l’UNESCO a remis symboliquement les attestations aux récipiendaires pour leur nouvelle compétence en « Enseignement à distance et dispositif e-larning » Il s’est joint au Pr Mamadou Vieux Lamine SANE, Responsable du Pôle Lettres, Sciences humaines et de l’Education à l’UN-CHK, représentant le Coordonnateur, et Mme Léna SENE Responsable Formation au MEN, représentant le Ministre pour remercier les acteurs pour la formation de qualité, les participants pour leur assiduité et surtout leur haut niveau de participation. Les retours sont concluants et ils comptent sur l’engagement de tous pour le processus de démultiplication. La prochaine étape est la délivrance d’une plateforme de SMS, actuellement en cours de finalisation par l’UN-CHK. Télécharger la version pdf de l’article Cheikh DIAWARA

13 ème et 14 ème panel

« La parole aux experts », série de panels en ligne pour la riposte contre la Covid-19, initiée par la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), en collaboration avec l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), a enregistré ses 13e et 14e éditions, tenues respectivement les vendredis 17 et 24 juillet 2020 sur la plateforme collaborative de l’UN-CHK. Covid-19 et environnement : analyses et perspectives Le vendredi 17 juillet 2020 s’est tenue la 13e édition de la série de panels en ligne “la parole aux experts” sur le thème « Covid-19 et Environnement : analyses et perspectives ». La rencontre a été animée par le Dr Nouhou DIABY, Biologiste environnementaliste et Chercheur au Laboratoire de Traitement des Eaux usées (LATEU) de l’IFAN/UCAD, le Pr Daouda NGOM, Biologiste environnementaliste, le Dr Mariama DIALLO, anthropologue et militante environnementaliste et Mme Aminata Mbow DIOKHANE, Chef du Centre de Gestion de la Qualité de l’Air (CGQA) au Ministère de l’environnement et du Développement durable (MEDD). Le Pr Mouhamadou Mawloud DIAKHATE, Enseignant-chercheur à la Section de Géographie de l’Université Gaston BERGER (UGB) de Saint-Louis a eu l’honneur d’assurer la modération de la 13e édition de cette série de panels. Celle-ci a été le lieu de revenir sur les causes et impacts environnementaux de la Covid-19, la biodiversité, l’écologie et tous les termes qui s’y rapportent. Ces imminents chercheurs et défenseurs de la nature ont axé pour la plupart leurs communications sur les effets environnementaux engendrés par la pandémie liée au Coronavirus. Nous en retiendrons particulièrement l’assentiment général sur la nette amélioration de la qualité de l’air durant la période de confinement due à une baisse des concentrations de dioxyde d’azote. En outre, une des fortes recommandations de ce panel est la nécessité de réaliser une étude du lien existant entre la pollution de l’air et la propagation du virus de la Covid-19 afin de mieux orienter les politiques de riposte contre la pandémie. Il a été question, par ailleurs, d’aborder la problématique des eaux usées qui, selon un des panélistes, peuvent être sources de transmission de maladies et de contamination des eaux de surface et souterraines, des sols et des produits agricoles lorsqu’elles sont utilisées dans l’irrigation. Les questions écologiques et les politiques publiques qui s’y affèrent n’ont pas été laissées en rade dans le cadre de ce 13e panel « la parole des experts ». Les échanges enrichissants entre panélistes et participants ont marqué la fin de cette réunion en ligne co-organisée par l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE et la Direction générale de Recherche et de l’Innovation du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation. Covid-19 et alimentation au Sénégal La 14e édition de la série de panels en ligne « la parole aux experts » a eu lieu le vendredi 24 juillet 2020 sur le thème « Covid-19 et alimentation au Sénégal » animée par le Dr Ngoné Fall BEYE, Ingénieur agroalimentaire et Enseignante-chercheure à l’UFR Sciences agronomiques de l’Aquaculture et des Technologies alimentaires (S2ATA) de l’UGB, M. Toumane DOUMBOUYA, Coordinateur national des Centres de Recherche et d’Essais (CRE), le Dr Absa GASSAMA, Enseignante-chercheure en Sociologie et Cheffe de Division de la Recherche, de la Valorisation et de l’Innovation à la Direction des Etudes, de la Recherche et de l’Innovation (DERI) de l’UN-CHK et le Pr Michel Bakar DIOP, Enseignant-chercheur à l’UFR S2ATA de l’UGB. La modération a été assurée par le Pr Salimata Guèye DIAGNE, Enseignante-chercheure au Laboratoire de Mathématiques appliquées du Département Mathématiques-Informatique de la Faculté des Sciences et Techniques de l’UCAD. Le rôle de l’alimentation dans la santé, les opportunités à tirer de la situation de la Covid-19 afin d’améliorer le secteur de l’alimentation au Sénégal entre autres points, ont été abordés lors de ce 14e panel. En effet, le sujet a été traité des points de vue sociologique, économique, microbiologique et mêmes des procédés à adopter. Les différents intervenants ont préconisé d’aller vers un perfectionnement de ce que nous savons déjà faire en termes de productions alimentaires afin de trouver une forme de développement et de modernité adaptée à la situation sénégalaise. L’apport des Centres de Recherche et d’Essais (CRE) dans la lutte contre la Covid-19 a été revu et valorisé lors de cette 14e édition de la série de panels « la parole aux experts ». Les interventions pertinentes du public en ligne suivies des réponses apportées par les panélistes ont mis fin à la rencontre. Rendez-vous leur est donné le vendredi 07 août 2020 pour la 15e édition de ces panels en ligne organisés dans le cadre de l’Observatoire national des Sciences, des technologies et de l’Innovation pour la riposte contre la Covid-19 (Ocovid19). Cette tribune se veut, rappelons-le, un cadre d’échanges pour les chercheurs de toutes les universités et institutions de recherche du Sénégal, de la société civile et des experts de la diaspora. Télécharger la version pdf de l’article Ndeye Coura THIAM NIANG

Entretien sur le télétravail

La pandémie du coronavirus a conduit de nombreuses entreprises à instaurer le télétravail de façon hâtive, sans s’interroger sur les incidences que cela implique. Or, cette forme de prestation requiert une législation tant au niveau des établissements publics que des acteurs du privé. Pour en savoir davantage sur le télétravail au Sénégal ainsi que sur le cadre juridique qui l’entoure, nous interrogeons M. Alioune Fall, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale et Enseignant-associé à l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK). Bonjour M. Fall. Quelle définition donne-t-on au télétravail ? Aussi simple que le mot est composé : télé signifie distance et travail doit être entendu comme la prestation due par le salarié dans le cadre de sa relation de travail. Donc le télétravail consiste pour le travailleur à s’acquitter de son obligation vis-à-vis de l’employeur dans un espace de travail plus ou moins éloigné de son poste de travail habituel, généralement à son domicile ou résidence. Vous savez, le milieu de travail est en principe situé dans les locaux ou les installations de l’entreprise. C’est pourquoi, dès lors que le travailleur peut exécuter ses taches par divers outils techniques et technologiques, à partir d’un lieu autre que son poste habituel de travail, on peut parler de télétravail. Y a-t-il une législation qui l’encadre au Sénégal ? Oui bien sûr, le Code du Travail (rire). En ne l’excluant pas de son domaine d’application, le code du travail l’encadre en ce qu’il consiste en une prestation demandée par l’employeur et rémunérée. Je sais qu’on s’attend souvent à ce qu’on désigne un texte spécifique qui ne traite que du télétravail mais la méthodologie est autre. Posons-nous la question de savoir si, telle que la relation de travail est définie, y a-t-il un élément qui permet d’exclure le télétravail tel qu’il se fait ? La réponse est évidemment NON. Alors comme on ne peut distinguer là où la loi ne distingue pas, il faut conclure qu’au même titre que le travail exécuté dans l’entreprise, le télétravail est régi par le code du travail et ses textes d’application. Il ne s’agit ni d’une prestation de service ponctuelle, ni d’une modalité d’organisation de la durée légale de travail, mais juste d’un aménagement de l’espace de travail. Le télétravail comporte des risques sur le plan sanitaire avec la surexposition aux écrans, aux maladies liées à la sédentarité, les mauvaises postures qui peuvent entrainer des douleurs dorsales Quelle est la responsabilité de l’entreprise face à ces conséquences relevant du travail à domicile ? Je vais commencer par le dernier élément de votre question : la responsabilité de l’entreprise. Déjà l’employeur à une responsabilité de plein droit pour tout ce qui concerne la santé et la sécurité au travail. Alors travailler à domicile ou à un autre lieu différent du poste habituel de travail n’enlève pas à l’employeur cette responsabilité. Maintenant, il faut dire que dans le cadre du télétravail, l’employeur ne maitrise pas forcément les conditions dans lesquelles, le travail demandé lui est rendu. Si c’est dans l’entreprise, les postes de travail sont organisés de manière à prendre en compte les questions d’ergonomie et de posture. Ce qui n’est pas forcément le cas au domicile du travailleur qui n’est peut-être pas aménagé pour abriter un espace de travail. Normalement, le temps d’exposition du travailleur à un risque social dans son entreprise ne diffère de celui de son domicile car, je vais le redire, le télétravail est un aménagement de l’espace du travail et non du temps de travail. Donc toute exposition susceptible d’entrainer un malaise ou une maladie du travailleur doit interpeller l’employeur ; que ce soit dans ou en dehors de l’entreprise. Quelles sont les dispositions prévues par le code du travail en cas d’accident de travail à domicile ? L’accident de travail est défini par l’article 33 du code de la sécurité sociale comme un accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail, au cours du trajet entre le domicile du travailleur et son poste du travail et inversement et pendant les déplacements professionnels effectués par le travailleur à la demande de son employeur. Au regard de cette définition, un accident survenu à domicile pendant les heures de télétravail constitue un accident de travail car, dans le principe, c’est un accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail.  Il appartient à l’organisation chargée de réparer cet accident de travail en l’occurrence la Caisse de Sécurité sociale d’apporter la preuve irréfutable qu’il ne s’agit pas d’un accident de travail. L’argument selon lequel, l’accident se passe en dehors de l’entreprise n’est pas opérant. En résumé et comme je l’ai déjà dit, le télétravail ne peut être exclu des carcans définitionnels de la législation sur le travail et la sécurité sociale. Cela dit, il est possible de mieux l’encadrer aux fins de dissiper les incompréhensions. Et je pense que la pandémie nous offre le prétexte pour amener davantage de précision sur ce phénomène qu’est le télétravail et sur bien d’autres méthodes apparues à la faveur des nouvelles technologies. Le télétravail induit une baisse des charges (eau, électricité, connexion) de l’employeur qui sont reportées sur les charges personnelles de l’employé qui reste chez lui. On a aussi constaté depuis le début de la pandémie, que beaucoup de travailleurs se sont abonnés ou ont modifié leurs formules d’abonnement à internet pour pouvoir travailler correctement. Existe-t-il des indemnités de compensation pour cela ? Peut-être bien qu’il en existe dans certaines entreprises mais ces indemnités n’ont pas alors de sources règlementaires. Il est vrai que l’exercice d’une activité économique nécessite des intrants comme l’eau, l’électricité, l’espace, le mobilier, les consommables informatiques, la connexion internet etc. Ainsi, le télétravail s’il permet de se passer de certaines charges ne fait pas pour autant l’économie d’autres. Il reste que les coûts peuvent être transférés de l’employeur vers le travailleur. Ce dernier utilise son espace qu’il a construit ou loué pour y vivre, il utilise son abonnement électrique et internet etc. Que faut-il faire face à cette situation ? Je suis d’accord que l’employeur compense un peu les charges que le

UN-CHK JOKKO : serie de conférence en ligne

Le mardi 21 juillet 2020, s’est tenue la première édition des conférences en ligne dénommée « UN-CHK JOKKO », destinées à promouvoir le leadership des étudiants. Une sélection suivie d’auditions réalisées à la suite d’un appel à candidatures, a permis de retenir les étudiants ayant les parcours les plus inspirants. Pour cette première, Daba FAYE, étudiante en Master 2 Sciences Juridiques et Politiques, à l’Espace numérique ouvert (ENO) de Thiès ; Ibrahima DIALLO, étudiant en Licence 2, en Mathématiques appliquées et Informatique, à l’ENO de Kolda ;  Fatima FALL, inscrite en Licence 3 de Sciences économiques et de Gestion, à l’ENO Dakar et Adama THIAM , en Master 2 en Sciences économiques et de Gestion, à l’ENO de Dakar étaient à l’honneur, avec comme modérateur Monsieur Taibou DIATTA, spécialiste en entreprenariat et chargé du Service à la communauté à la Direction du développement et de la Coopération (DDC), initiatrice de cette activité. Ayant tenu à présider la cérémonie d’ouverture et à suivre toutes les interventions, le Professeur Moussa LO, Coordonnateur de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) s’est dit très satisfait de cette initiative. Selon lui, c’est une occasion pour les étudiants de développer leur leadership et inspirer leurs camarades, en partageant les réussites et péripéties de leurs parcours. C’est ainsi que Mme Henriette Diop, cheffe de service Gestion du Service à la Communauté, a rappelé les objectifs de cette activité. Selon elle, « UN-CHK JOKKO » vise à promouvoir le leadership chez les étudiants et à inspirer leurs autres camarades, à travers le récit de leurs parcours inspirants. Tour à tour, les étudiants sont revenus sur leurs vécus, en mettant en exergue les contraintes et difficultés rencontrées et encourager leurs camarades à la résilience. Des parcours qui révèlent des réalités familiales et sociales difficiles, pour ne pas dire très contraignantes. Ils révèlent aussi le visage d’une société en manque d’empathie. Si certains ont été victimes de stigmatisation, d’autres ont vécu dans des conditions inadéquates pour l’apprentissage et la réussite. D’autres encore, ont subi de violentes critiques, au début de la mise en œuvre de leurs projets. Mais, grâce à leur détermination et leur combativité, ils ont toutefois réussi à réaliser leurs rêves ou projets. Qualités et valeurs dont leurs camarades qui ont suivi avec intérêt leurs interventions, peuvent s’inspirer. C’est ainsi qu’Ibrahima DIALLO, malgré toutes les péripéties rencontrées, a saisi l’opportunité de la création de l’UN-CHK, pour s’inscrire en Mathématiques Appliquées et Informatique, et devenir enseignant dans cette discipline.  Il consacre aussi son temps libre aux jeunes, qu’il s’attèle à accompagner pour la réussite de leurs projets. Fatima FALL, devenue une jeune femme forte, est active dans les clubs et associations des étudiants de l’UN-CHK et consacre une bonne partie de son temps à aider les étudiants en proie à des problèmes familiaux ou sociaux. Daba FAYE, passionnée de communication, est devenue présentatrice à Bichri TV et rédactrice en chef à « Ambassade des étudiants », l’organe de presse des étudiants de Thiès. Enfin, Adama THIAM, à force d’abnégation, fait de son rêve une réalité. Elle a ouvert un atelier de couture en développant sa propre marque de tenues traditionnelles et modernes. Au terme de leurs présentations, le Professeur Moussa LO a réitéré toute sa satisfaction, et salué les talents oratoires des étudiants. Il les a invités à persévérer dans ce sens et a félicité la Direction du Développement et de la Coopération de l’UN-CHK, en charge de l’insertion professionnelle des étudiants, pour l’organisation de l’activité. Le rendez-vous est pris dans les prochaines semaines, pour la deuxième édition d’UN-CHK JOOKO et certainement, avec des parcours encore plus inspirants. Télécharger la version pdf de l’article Garmy SOW

11e et 12e éditions de “la parole aux experts”

La Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), en collaboration avec l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), a organisé les 11e et 12e éditions de la série de panels en ligne « La parole aux experts » respectivement tenues les vendredi 03 et 10 juillet 2020. Cette série de panels, rappelons-le, s’inscrit dans le cadre des activités de l’Observatoire national des Sciences, des Technologies et de l’Innovation pour la riposte contre la Covid-19 (Ocovid19) constitué de différents groupes thématiques (GT) et réunissant des chercheurs de toutes les universités et institutions de recherche du Sénégal, de la société civile et des experts de la diaspora. Les experts interviennent pour apporter leurs contributions, selon leurs domaines, à l’effort de résilience entamé depuis le début de cette crise sanitaire. « COVID-19 et service à la communauté des universités sénégalaises » La onzième édition de « La parole aux experts » co-organisée par la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) et l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) a eu lieu le vendredi 03 juillet 2020 et fût animée par le Groupe thématique (GT) « Impacts de la COVID-19 sur la société, la famille, la culture et le psychique ». Il a été question de revenir sur le service à la communauté (SAC) effectué par les universités sénégalaises en cette période de crise sanitaire. Après les mots de bienvenue et de cadrage du Pr Amadou NDIAYE, Expert/formateur en service à la communauté à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et modérateur de cette session, les différents panélistes représentants les universités du Sénégal sont revenus sur les actions phares posées par leurs institutions. Ainsi, nous avons noté les interventions du Dr Amadou Ahmeth Bamba MBACKE de l’Ecole supérieure polytechnique (ESP),  du Dr Ibrahima LY ingénieur et Enseignant-chercheur qui a représenté l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT), du Pr Falilou COUNDOUL, ingénieur et Directeur de l’Institut polytechnique de Saint-Louis (IPSL) , du Dr Absa GASSAMA, Enseignante-chercheure à l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) et de Mme Henriette DIOP, Economiste des collectivités territoriales et Chef du Service SAC de l’UN-CHK, du Dr Jean Alain GOUDIABY, Enseignant-chercheur en sociologie à l’Université Assane SECK de Ziguinchor, du Pr Mame Samba MBAYE, Biologiste, Directeur du programme « UCAD rurale » , du Pr Madoky Magatte DIOP, Médecin, UFR Santé (UT), et enfin du Pr Moussa DIENG, Chimiste, Responsable SAC à l’Université Alioune DIOP de Bambey (UADB) Les intervenants de cette 11e édition de « La parole aux experts » nous ont gratifié de présentations pertinentes basées sur des expériences approuvées et des exemples concrets d’actions de services en faveur de leurs communautés respectives, allant de la production de gels hydro alcooliques à la mise à disposition de respirateurs artificiels, en passant par le déploiement de plateformes de télétravail. Ce panel a été le lieu de démontrer l’engagement des universités sénégalaises à servir leurs communautés surtout durant cette pandémie. « L’élevage au Sénégal : situation et perspectives face à la Covid-19 » La 12e édition de la série de panels en ligne sur la Covid-19 s’est tenue le vendredi 10 juillet 2020 sur le thème « L’élevage au Sénégal : situation et perspectives face à la Covid-19 ». Le panel a enregistré la participation du Pr. Abdoulaye DIENG Ingénieur zootechnicien, expert en politique d’élevage, responsable « mention agronomie » de l’Ecole doctorale de l’Université de Thiès, Enseignant-chercheur à l’ENSA de l’Université de Thiès qui en assurait la modération ; de M. Mamadou NIANG, ingénieur agronome, zootechnicien, Responsable de la division Appui aux Organisations professionnelles d’Elevage, Responsable du programme des cultures fourragères à la Direction de l’élevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales ; de M. Aliou KA, Expert international en pastoralisme et consultant ; du Dr Amadou GUEYE, vétérinaire, qualiticien, expert en aviculture, en Management de la Qualité et en Chaîne de Valeurs ;   et du Dr Abdou Khadre FALL, Ingénieur agronome, Santé et productions animales tropicales, systèmes agraires sahéliens, Ingénierie de la formation au Département productions animales de l’Institut supérieur de Formation agricole et rurale de l’Université Alioune DIOP de Bambey. Chacun en ce qui le concerne, est revenu sur le thème de cette 12e édition de la « parole aux experts ». Les experts de l’élevage nous ont donné l’occasion de comprendre l’impact du coronavirus sur l’activité des éleveurs. Ainsi, on retiendra que les restrictions sur le transport et la tenue des marchés hebdomadaires ont engendré des pertes dans le secteur de l’élevage. Des recommandations et perspectives pour une meilleure prise en charge des difficultés rencontrées dans ce secteur en ces temps de pandémie ont émergé de ce panel. Les deux sessions ont pris fin, comme à l’accoutumée, par des échanges entre intervenants et participants qui se sont abonnés, depuis le début, à ces rencontres. Ndèye Coura THIAM NIANG