Jour : avril 25, 2023

L’UN-CHK organise un webinaire sur le volontariat autour du thème : « le service à la communauté, une affaire de tous », animé par la Team Niintche.

La Direction du Développement et de la Coopération (DDC) de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), dans le cadre de ses missions de promotion du service à la communauté, a organisé le jeudi 9 septembre 2021, en partenariat avec la Team Niintche, un webinaire sur le volontariat autour du thème « service à la communauté, une affaire de tous ». Une occasion pour le partenaire de revenir sur les fondements de cette association de volontaires et d’échanger avec les étudiants de l’UN-CHK sur l’engagement citoyen.   Dans son mot introductif, Monsieur Mayoro CISSE, Chef de Division du Développement et des Opérations  à la DDC a souligné la particularité de ce webinaire, parmi les plus importants organisés par sa direction, compte tenu de l’importance que revêt le SAC pour l’institution. Il s’en est suivi des interventions des membres de la Team Niintche, initiées par son Coordonnateur, Monsieur Moustapha GUEYE. Ce dernier a débuté ses propos par une explication de l’engagement communautaire qui est selon lui, d’une importance capitale pour le développement d’une société, et surtout d’un pays. Il a rappelé que l’homme étant un animal sociable, pose toujours des actes consciemment ou non, qui vont impacter sa communauté. En guise d’exemple, M. GUEYE a évoqué nos braves dames en Afrique qui se réveillent tôt le matin pour balayer devant chez elles et qui, pour la majeure partie vont au-delà même de la devanture de leur maison, pour nettoyer toute la rue. « Nous sommes tous des engagés communautaires », a-t-il précisé. Cette notion de service à la communauté leur est venue d’un constat selon lequel l’engagement citoyen ne se limitait qu’au niveau des Associations sportives et culturelles (ASC) de quartier alors que, chaque résident d’une localité doit chercher à être acteur dans la société et y avoir une influence positive. Une Team née de la volonté de mobiliser les jeunes au service de leur communauté Le nom de la team, « Niintche », provient du mot Manjak désignant un « Homme », selon Monsieur Junior DIAKHATE un de ses membres les plus connus. C’est un surnom qui avait été donné au Coordonnateur, M. GUEYE et que ce dernier finit par attribuer à son association de jeunes volontaires et par extension à toute une communauté. La team Niintche a été créée en 2020 par une équipe de trois (3) personnes. Elle est devenue en l’espace d’une année, une importante communauté de jeunes citoyens, particulièrement présente sur les réseaux sociaux, qui invite leurs pairs à s’activer dans l’engagement communautaire. Les fondateurs ont débuté avec la volonté d’arrêter la stigmatisation dont leur quartier de Grand Dakar faisait l’objet, de changer la mentalité des jeunes en les incitant à s’engager dans une dynamique citoyenne et de les inviter à agir par eux-mêmes pour le développement de leur pays, sans attendre l’État. L’équipe sillonne le Sénégal et pose des actes qui se répercutent de manière favorable sur les communautés. Malgré des difficultés d’ordre financier et logistique à ses débuts, l’association a pu tenir et accomplir ses missions grâce à ses membres engagés et à une ferme volonté d’œuvrer pour le bien des populations. Aujourd’hui, la Team Niintche forme des jeunes dans plusieurs métiers qui couvrent divers domaines. Ces jeunes viendront par la suite renforcer les membres de l’équipe, avec des rôles dévolus à chacun d’eux selon leur spécialité (peinture, carrelage, fabrication de portes etc.). Ils seront ensuite mis à contribution pour la réalisation de divers travaux communautaires tels que la réfection d’écoles, d’hôpitaux, de postes de santé… Appel aux écoles et universités pour promouvoir la culture de l’engagement citoyen des apprenants Dans la série d’échanges qui s’en est suivie, les étudiants de l’UN-CHK ont exprimé leur volonté de s’engager auprès de Niintche et de leurs communautés respectives. Monsieur GUEYE leur a, en ce sens, donné quelques orientations et les a invités à commencer par formaliser un projet, aussi petit soit-il avant sa mise en œuvre. Il précise en outre que sa « team » opère davantage dans la résolution de problèmes conjoncturels que structurels et que les cibles sont définies par ordre de priorité et selon l’urgence. En guise de conclusion, M. Moustapha GUEYE et son équipe ont rappelé l’importance de l’engagement citoyen, en cherchant un moyen d’avoir une portée positive sur son environnement immédiat et au-delà. Il  lance un appel aux universités et écoles du Sénégal pour encourager leurs étudiants et leurs élèves dans cette dynamique et à la culture du service à la communauté. Télécharger la version pdf de l’article Saliou Fall NDIAYE

Rencontre pédagogique du Pôle STN

Le Pôle Sciences, Technologies et Numérique (STN) de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE a organisé ce samedi 28 août 2021 une rencontre dédiée spécialement à ses étudiants de la Promotion 8 afin de renforcer leur interaction avec l’équipe pédagogique et aussi de revenir sur l’offre académique, le fonctionnement et les différentes formations du Pôle.  C’était l’occasion pour le Responsable du Pôle, le Dr Oumar Demba MBODJ d’animer une conférence sur le thème « comment réussir les études universitaires ? » afin de donner aux étudiants des conseils et des clés de réussite pour leurs études.   A la suite du mot de bienvenue du Responsable du Pôle STN, le Dr Oumar Demba MBODJ, l’activité a démarré avec la présentation des deux cellules pédagogiques que compose le Pôle. M. El Hadj Mamadou NGUER, enseignant-chercheur et Président de la cellule pédagogique Mathématiques appliquées et Informatique (MAI) a procédé à la présentation de l’offre de formation de sa cellule. Cette cellule regroupe toutes les formations liées aux Mathématiques, à l’Informatique ou à celles qui concilient les deux. On retrouve dans cette cellule les licences en MAI, en Mathématiques pour l’enseignement, en Sciences Informatiques et Mathématiques de la Cybersécurité (SIMAC), en Modélisation mathématiques, en Analyse et Simulation numériques, en Robotique mais également les masters en Modélisation et Calcul scientifique, en Ingénierie logicielle, en Cybersécurite, en Modélisation Mathématiques, en Analyse et Simulation Numériques, en  Calcul Scientifique, en Systèmes, Réseaux et Infrastructures virtuelles, en Big Data Analytics, en Intelligence artificielle (IA) et en Robotique. Pour la cellule pédagogique numérique, M. Christian Thiam, Enseignant-Chercheur et Président de la cellule, a présenté l’offre de formations qui est composée des licences en Communication digitale (CD), en Multimédia Internet et Communication (MIC) en Arts graphiques et numériques (AGN), en Internet Informatique et Développement d’Application (IDA) et des masters en Multimédia et Communication digitale (MCD) et en Réalisation et Création cinématographiques (RCC). M. THIAM a profité de sa présentation pour inviter les étudiants de sa cellule à s’engager dans le Club numérique qui regroupe les étudiants de toute la cellule. Il leur permet entre autres de pouvoir participer aux activités pédagogiques mais aussi aux activités de service à la communauté qui est un dispositif très efficace pour mettre en pratique les connaissances et aptitudes acquises à l’UN-CHK. A la suite des Présidents de cellules, les responsables des formations ont pris la parole à tour de rôle pour présenter les formations du pôle. C’est ainsi que le Dr Khalifa SYLLA, a présenté la licence IDA dont il est le responsable. Le Dr Nafissatou DIOUF, Responsable du Master Multimédia et Communication digitale, nous a parlé de la maquette de la licence Communication digitale, après avoir fait un exposé sur l’importance de cette discipline. M. Aboubekr THIAM a pris le relai pour parler de la licence Multimédia, Internet et Communication dont il est le responsable mais aussi de donner aux étudiants quelques conseils d’apprentissage et de rigueur universitaire. Le Dr Oumar DIOP, responsable du Master Modélisations et calculs scientifiques a présenté la licence Mathématiques appliquées à l’informatique, à la place du Dr Oumy NIASS, empêchée. Et enfin le Dr Guy MBATCHOU a présenté la licence SIMAC. Après la présentation des formations, le Pr Alassane DIOP, Directeur de la Formation et de l’Ingénierie pédagogique (DFIP) de l’UN-CHK, est revenu sur le modèle pédagogique de l’université, communément appelé le Comodal adapté. Il a ainsi présenté l’architecture des licences à l’UN-CHK, subdivisée en six semestres où l’étudiant est plutôt invité à être présent dans les ENO lors des deux premiers semestres pour lui permettre de mieux se familiariser avec le modèle de l’établissement. A partir du troisième semestre, l’étudiant est de plus en plus indépendant et suit ses cours à distance. Pour les semestres 5 et 6, l’étudiant effectue, en fonction de la formation, des stages et un mémoire de fin d’étude. Le Pr DIOP a également évoqué l’environnement numérique de travail (ENT) et les ressources numériques notamment la bibliothèque numérique de l’UN-CHK riche de plus 100 000 ouvrages ainsi que d’autres bibliothèques numériques plus spécialisées. Il a présenté en outre l’offre de formations et le portail de l’UN-CHK, son mode d’utilisation et ses fonctionnalités. Le DFIP a invité les étudiants, pour clore son intervention  à consulter le guide d’utilisation de la plateforme pour avoir toutes les informations nécessaires pour une bonne prise en main du portail. Il a également annoncé l’ouverture de plusieurs chaines YouTube dédiées aux différentes formations et aux enseignants pour plus large diffusion des cours et des connaissances à l’UN-CHK. A la fin de la rencontre, le Dr Oumar Demba MBODJ a animé la conférence sur le thème « comment réussir ses études universitaires ? » pour donner aux étudiants de la P8 les clés pour des études réussies. Le Responsable du Pôle a dès l’entame de son intervention indiqué que selon lui la clé de la réussite « c’est l’apprentissage ». Il a ensuite articulé sa conférence sur deux parties correspondant à la réponse de deux questions de son argumentaire : « qu’est-ce qu’apprendre ? » et « comment apprendre ? ». Pour le Dr MBODJ, « apprendre c’est faire des activités » : lire, écrire, démontrer, appliquer, rechercher, résumer, expliquer… ». Ces activités doivent être organisées, dirigées et objectivées. Elles peuvent être sociales et doivent être instrumentées selon lui. Et pour répondre à la question « comment apprendre ? », le Responsable du Pôle STN, s’est appuyé sur la littérature scientifique pour apporter des réponses concrètes. Il a recensé trois éléments essentiels : i) les objectifs d’apprentissage, ii) les activités d’apprentissage et iii) l’évaluation d’apprentissage. L’apprenant doit donc avoir des objectifs claires, réalistes et motivés ; doit se consacrer à des tâches spécifiques pour l’accomplissement des objectifs fixés ; et enfin avoir des outils et pratiques permettant de mesurer sa progression. Dans la seconde partie de son exposé, le Dr MBODJ a repris les propos de plusieurs savants pour étayer son argumentaire mais aussi pour donner des clés de réussite aux étudiants. Il a ainsi fait appel à cette citation de Loren EISELEY : « l’action sans vision ne mène nulle part… » pour justifier la nécessité d’avoir des objectifs clairs pour toute activité d’apprentissage ou d’études. Il a également convoqué

L’UN-CHK et SEW renforcent les compétences numériques de jeunes entrepreneurs

Dans le cadre de l’accompagnement et de la formation de jeunes entrepreneurs à la création au  développement      d’entreprises grâce aux outils digitaux, Smart Ecosystem For Women (SEW), en partenariat avec l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), a organisé du lundi 02 au jeudi 05 août 2021, une première session en ligne via la plateforme Zoom. SEW, agence spécialisée dans la gestion de projet notamment dans les programmes spécialisés dans l’accompagnement à l’entreprenariat féminin en Afrique, a axé les formations sur quatre thématiques à savoir : Découvrir des outils pour votre entreprise ; Trouver de nouveaux clients sur Instagram ; Créer du contenu avec son téléphone portable ; Partage d’expérience avec Bousso Sarr de l’entreprise « Kassane » , une marque sénégalaise de mobilier. Pour la première journée de ce séminaire, la modératrice Mme Seynabou THIAM, fondatrice et directrice de SEW Africa a introduit l’atelier en remerciant solennellement l’UN-CHK pour son partenariat. Dans son propos, elle a également souhaité la bienvenue aux participants et est revenue sur les termes de référence de ces ateliers de formations. Elle a de nouveau précisé les enjeux de ce type d’ateliers qui visent à valoriser les outils digitaux au service de l’entrepreneuriat. A sa suite, Monsieur Babacar DIOP, Entrepreneur et Co-fondateur de la plateforme mJangale, une entreprise spécialisée dans l’éducation numérique, a déroulé la formation sur le thème : « Découvrir des outils pour votre entreprise ». M. DIOP, dans son exposé, a particulièrement insisté sur l’utilisation de Facebook dans le domaine de l’entrepreneuriat car constituant un moyen incontournable de se faire connaître. En effet, selon lui, un entrepreneur doit marquer sa présence sur les réseaux sociaux et plus, à travers Facebook. Parmi les participants de cette formation, les étudiants de l’UN-CHK à l’image de Ndiap THIAM, étudiant en Master 2 et initiateur du projet Service Informatique d’Orientation et d’Accompagnement a pris la parole. Il trouve la formation intéressante et exprime son impression en ces mots : « j’ai beaucoup apprécié la formation co-organisée par SEW Africa et UN-CHK pour découvrir des outils utiles pour son entreprise. Elle nous a permis d’améliorer nos connaissances sur l’utilisation des réseaux sociaux tels que Facebook et booster notre entreprise. C’est une très bonne formation, très enrichissante. »  C’est dans cette même dynamique que s’est inscrit le module sur « Trouver de nouveaux clients sur Instagram ». Il a été question de revenir sur les prérequis pour marquer sa présence sur Instagram à savoir : publier des contenus de qualité afin d’attirer la clientèle notamment en étant présent et pouvoir proposer aux clients des produits en rapports avec leurs attentes ; maîtriser son produit pour savoir convaincre la clientèle, car un bon entrepreneur doit maitriser ses produits pour ne pas paraître abrupt devant le client ; enfin, le point le plus important, faciliter l’interaction entre l’entreprise et la clientèle, car celle-ci doit être réactive et savoir répondre de manière concise aux demandes des clients. Il revenait par la suite à Monsieur Issa TOURÉ, l’honneur d’animer l’atelier de formation portant sur le thème « Créer du contenu avec son téléphone portable ». M. TOURÉ a exhorté      les participants à être créatifs à travers leurs téléphones portables. Il a bien insisté sur le fait qu’aujourd’hui, le mobile transforme la créativité sur Internet car l’entrepreneur doit être parfaitement à l’aise avec le digital en étant fascinant, pertinent, et pouvoir reconfigurer les contenus de façon à les adapter au mobile. Selon lui, à partir du mobile, il est possible de créer un contenu simple, digeste et à la fois de qualité, capable de retenir l’attention des internautes sur les réseaux sociaux     . Il a également mis l’accent sur comment :       faire de la publicité de ses produits sur les réseaux ;       veiller à ce que l’originalité de l’entreprise soit comprise ;       planifier son contenu, autrement dit adapter ses publicités selon un schéma précis ;       présenter les atouts de ses produits. L’autre moment fort de cette session de formation a été l’intervention de Bousso SARR, Directrice de « Kassane », une marque sénégalaise de meubles. Diplômée de l’école de Paris en ingénierie électronique et informatique en 2007, Madame SARR a créé son entreprise « kassane » par ses propres moyens en 2015. Passionnée de l’entrepreneuriat, elle apporte une valeur sûre      et s’investit totalement sur la finition de ses meubles, ce qui est relativement rare chez les artisans locaux. Passionnée par le digital, elle a su dématérialiser sa boutique via Facebook et c’est ce qui lui a permis d’ailleurs de ne pas trop sentir les effets de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid 19. Malgré les difficultés rencontrées par ce métier, Bousso SARR reste positive et rêve de voir un jour la      création de plusieurs unités de production industrielle pour permettre aux artisans de concevoir en masse et être compétitifs à l’international. Elle a terminé son « live inspiration » en beauté en exhortant tous les étudiant(es) de l’UN-CHK à faire les choses dans les règles de l’art, à s’armer de patience, d’engagement et d’implication pour aller de l’avant, car dit-elle, en matière d’entrepreneuriat « tous les échecs sont des réussites ». En définitive, cette première session de formations organisée par Smart Ecosystem For Women (SEW) en partenariat avec l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE a suscité beaucoup d’intérêt de la part des participants et les interventions, toutes de qualité, apportent une expertise non négligeable dans le développement de l’entrepreneuriat. Rendez-vous est pris pour une deuxième session au mois de septembre 2021. Télécharger la version pdf de l’article Khadidiatou NDJIM DAFF

Lancement officiel des activités de l’École doctorale de l’UN-CHK

L’Université numérique Cheikh Hamidou KANE a tenu, ce jeudi 05 août 2021, sur sa plateforme collaborative, une conférence inaugurale      marquant le lancement officiel des activités de son école doctorale pluridisciplinaire. Cette conférence sur le thème      « Régulation de l’économie digitale face aux enjeux du développement durable » a été animée par le Pr Dr Josef DREXL, Directeur du Max Planck Institute for Innovation and Competition de Munich. Elle a été l’occasion pour l’UN-CHK de présenter son offre de formations doctorales, ses axes de recherche ainsi que son orientation stratégique basée sur le développement de la recherche et de l’innovation. Le Pr DREXL, spécialiste de la propriété intellectuelle, du droit de la concurrence et des problématiques de l’économie digitale, a fait honneur à l’UN-CHK et à toute la communauté universitaire, en acceptant de donner la leçon inaugurale marquant le lancement de l’école doctorale de l’UN-CHK. La cérémonie a été ouverte par le mot de bienvenue du Directeur par intérim de l’École doctorale, Dr Mor BAKHOUM. Dans son allocution, il est revenu sur le contexte et les enjeux de la genèse de l’ED ainsi que son orientation stratégique et scientifique. Pour lui : « la mise en place de cette école doctorale s’inscrit dans un processus en gestation depuis plusieurs mois ». A l’en croire, le projet de l’ED de l’UN-CHK a été soumis « à l’approbation et à la réflexion de tous les acteurs de la recherche de l’i     nstitution qui en ont défini les grandes orientations ». Le choix d’une école pluridisciplinaire ainsi que la définition de l’offre de formation ont ainsi été validés par le conseil d’administration et le conseil académique. Pour le Directeur, le thème choisi pour cette première conférence de l’ED, tout comme l’intervenant, témoignent de cette volonté de l’i     nstitution à inscrire l’ED dans une perspective pluridisciplinaire. C’était également l’occasion pour le Dr BAKHOUM de remercier le Pr DREXL d’avoir accepté l’invitation de l’UN-CHK, et aussi l’Institut Max Plank qu’il dirige, d’avoir octroyé au groupe de recherche affilié à l’UN-CHK, un financement de 100 000 euros (près de 65 millions FCFA) sur 5 ans. Le Docteur BAKHOUM a enfin rendu un vibrant hommage au personnel de l’UN-CHK et aux partenaires institutionnels qui ont permis la mise en place de l’Ecole doctorale et l’organisation de la conférence inaugurale. A sa suite, le Coordonnateur de l’UN-CHK, qui a prononcé le mot d’ouverture officiel, a rappelé les fondements stratégiques de la création de l’ED. Cette dernière constitue en effet, pour lui, une concrétisation du « Plan stratégique ‘‘Horizon 2022’’, notamment pour l’atteinte de l’objectif n°2 consistant à réaliser des activités de recherches ayant un impact sur la collectivité ». Pour le Pr. Moussa LO, la mise en place de l’ED de l’UN-CHK est une suite logique dans le processus de développement de l’établissement. Il intervient naturellement après « sept (7) années d’existence, avec la sortie de cinq (5) promotions de licence, une (1) promotion de m     aster » ainsi que la mise sur pied d’un Pôle d’Innovation et d’Expertise pour le Développement (PIED) qui porte les activités liées à la recherche et à l’ED. Pour le Coordonnateur, avec cette école doctorale, l’UN-CHK crée « un cadre propice à la formation et à la recherche, en y mettant évidemment cette touche d’innovation qui lui est propre et qui distinguera ses doctorants et futurs docteurs ». A la suite des allocutions, le Docteur Mor BAKHOUM a procédé à une présentation magistrale de l’Ecole doctorale. Il est ainsi revenu sur les fondements stratégiques de la mise en place de l’école et la vision de l’UN-CHK, c’est à dire « rendre les savoirs accessibles à tous et être source d’innovation pour un développement durable ». Il a rappelé les missions et les objectifs de l’ED ainsi que le mode de fonctionnement choisi. Il a par ailleurs présenté l’offre de formation doctorale qui s’articule principalement autour des trois Pôles disciplinaires de l’université : SEJA, STN et LSHE*. Le Directeur a également annoncé la création d’unités de recherche au sein de ces mêmes formations doctorales et la possibilité de l’ouverture prochaine de nouvelles formations doctorales. Le Directeur de l’ED a également annoncé l’ouverture de l’appel à candidatures, qui s’étend du 2 août au 15 septembre 2021, pour le recrutement de la première promotion de doctorants de l’ED avant de rappeler les conditions d’admission ainsi que la procédure de sélection.  La conférence inaugurale, animée par le Prof DREXL et modérée par le Pr Jean Louis CORREA, Responsable du Pôle SEJA/UN-CHK, a suivi la présentation des grandes lignes de l’ED. A l’entame de sa leçon inaugurale, le Pr DREXL s’est félicité des liens étroits qu’entretiennent l’Institut Prank Marx et l’UN-CHK à travers notamment le Dr BAKHOUM qui y est un chercheur associé. Il a également salué les mérites du groupe de recherche de l’UN-CHK ayant décroché le financement dudit institut, à la suite d’une procédure de sélection, qu’il a rappelé, très compétitive. Le Pr DREXL a proposé d’axer      le sujet de sa conférence principalement sur trois aspects : technologie, économie et marché, et société. Le thème soulève à ses yeux, des enjeux sociétaux, juridiques, économiques et sociologiques du phénomène de la régulation de la digitalisation de l’économie. Dans la première partie de son développement, le conférencier a essayé de montrer l’importance des aspects liés aux conséquences sociétales, environnementales et technologiques de la numérisation sur la société ainsi que la compréhension du phénomène auquel il convient de trouver des solutions. La deuxième partie de sa communication a      été consacrée à la mise en lumière des enjeux de la numérisation pour le développement de l’innovation. Selon le P     rofesseur, la numérisation constitue en effet le moteur du développement et de l’innovation dans tous les secteurs. « La numérisation constitue le moteur de la quatrième révolution industrielle », a-t-il souligné. Dans la troisième partie de sa présentation, le Pr DREXL a proposé une théorie régulatrice adaptée aux marchés numériques. Selon lui, toute régulation des marchés numériques passe impérativement par quatre (4) phases principales : les entreprises avec leurs modèles commerciaux, (mais

L’UCAD et l’UN-CHK lancent officiellement le Master en Réalisation et Création cinématographiques, en formation co-diplômante

L’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) et l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) ont procédé hier mercredi 14 juillet, au lancement officiel du nouveau Master en Réalisation et Création cinématographiques, au Complexe cinématographique Ousmane Sembene de Dakar, en présence du Pr Moussa LO, Coordonnateur de l’UN-CHK, du Pr Mamadou FALL, représentant du Recteur de l’UCAD, et de nombreux acteurs du secteur des arts et de la culture ainsi que du monde universitaire.  Lors de son allocution de bienvenue, Monsieur Babacar Mbaye DIOP, co-responsable du Master et Directeur de l’Institut supérieur des Arts et des Cultures (ISAC) de l’UCAD, a justifié la création de cette formation par la nécessité d’associer les pratiques d’enseignement des universités pour plus d’efficacité. « La pertinence de ce Master se justifie d’abord par l’existence au sein des deux institutions, de structures qui délivrent des formations relevant du domaine des arts et de l’audiovisuel et dont les ressources peuvent être mutualisées. A cela s’ajoute le trop peu d’offres de formation du genre au niveau des universités du Sénégal et dans la sous-région », a-t-il souligné. « Nous sommes heureux de constater aujourd’hui le produit de la collaboration de deux universités du Sénégal. La formation, qui comprend deux parcours, se déroule en 24 mois et aura la particularité de se dérouler en mode hybride, à savoir en présentiel et à distance. Ce qui la rend beaucoup plus attractive pour les professionnels du secteur souhaitant en bénéficier », a pour sa part expliqué Monsieur Christian THIAM, co-responsable du Master et Responsable de la Formation Arts graphiques et numériques (AGN) de l’UN-CHK. Représentant le Recteur de l’UCAD, le Pr Mamadou FALL, conseiller en art et culture a estimé que le 7e art est l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie sénégalaise, de par sa diversifié et son développement. « Le cinéma englobe de nombreuses spécialisations et un panel très large de métiers aux compétences variées, d’autant plus que sa constante évolution technologique et le développement du numérique ont créé de nouveaux métiers en post production. Cette formation en master tombe à pic, parce qu’à bien des égards, cette profession conserve encore de nombreux mystères. » Il revenait enfin au Pr Moussa LO, Coordonnateur de l’UN-CHK, de lancer officiellement le master avant d’exprimer sa satisfaction pour l’aboutissement de ce projet ambitieux porté par deux universités.  « Ce master est le résultat de l’esprit de solidarité, de cohésion et de complémentarité entre nos deux institutions pour l’atteinte des objectifs communs que nous nous sommes fixés, à savoir l’amélioration de la qualité des enseignements et son adaptation aux besoins réels du marché du travail », a-t-il soutenu. L’engouement existant actuellement dans le secteur du cinéma sénégalais mérite selon lui, un accompagnement pédagogique, afin de rendre nos productions cinématographiques plus compétitives aux niveaux continental et international. Mamadou Alpha SANE

11ème CONFERENCE SUR LA RECHERCHE EN INFORMATIQUE ET SES APPLICATIONS : LE DIGITAL DOIT ENTRAINER DES EVOLUTIONS COMPORTEMENTALES PROFONDES

Pour sa 11e édition, la Conférence sur la Recherche informatique et ses Applications (CNRIA 2021), organisée par l’Association sénégalaise des chercheurs en informatique (ASCII), en collaboration avec l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) s’est consacrée à la thématique « Richesse et diversité de la recherche menée sur le continent africain ». Un sujet animé par près d’une quinzaine de conférences de haute facture, qui se sont succédées du 17 au 19 juin 2021 en présentiel dans les locaux de l’université et en ligne sur sa plateforme collaborative pour les nombreux intervenants qui étaient à l’étranger. Les communications des participants ont été également relayées sur la chaîne YouTube de l’UN-CHK permettant de vulgariser les problématiques majeures autour des STEM et les possibilités de développement qu’offre le secteur. L’écosystème numérique offre de nombreuses initiatives pour le développement de l’Afrique, et en constitue un facteur déterminant, notamment à travers l’éducation et son apport pour l’emploi des jeunes. Même s’il est à l’origine de certaines progressions notées au cours de ces dernières années, les perspectives d’émergences socio-économiques suscitent encore bien des interrogations, tant les prérequis nécessaires à sa mise en place restent encore perfectibles. Le sujet était au cœur de la CNRIA 2021 et a nourri des échanges productifs lors desquels, professionnels et experts de la recherche en informatique ont partagé leurs études et leurs expériences sur la richesse du secteur. Le numérique, à travers ses différents domaines d’intervention, propose l’utilisation de ses outils dans le quotidien des populations, qu’il s’agisse d’enseignement en informatique dans les écoles, de sa vulgarisation dans les entreprises, de son appui dans le domaine de la santé ou dans les projets structurants nationaux tels que l’exploitation d’un supercalculateur. Cette présence de plus en plus affirmée dans les activités des pays émergents, se retrouve au cœur de leurs différentes stratégies de développement national, parmi lesquelles celle de l’emploi. C’est un des points brillamment avancés par M. Antoine NGOM, Président de l’Organisation des Professionnels de l’Informatique (OPTIC) lors de sa conférence inaugurale, sur le thème « le numérique et la problématique de l’emploi ». Selon lui, le numérique va avoir un impact si important sur les métiers qu’il va impliquer une nouvelle ingénierie de ses concepts. La transformation digitale des sociétés et des entreprises est un passage obligé et il faut s’y préparer. Dans cet élan de changements profonds qu’elle engendre, elle va certes provoquer la destruction de certains métiers, mais dans le même temps, permettre la création d’autres. L’objectif selon lui étant d’assurer un solde positif pour éviter la déstructuration du tissu social. Les conditions d’une telle mise en pratique sont, confesse-t-il, une affaire de volonté et de politique gouvernementale, mais son implémentation ajoute-il, reste du domaine du secteur privé. La nécessaire transformation numérique de l’enseignement supérieur Un capital humain bien formé dans les métiers du numérique en phase avec la demande de l’emploi reste un préalable pour réussir la transformation digitale. Une perception qui suscite aujourd’hui des inquiétudes, selon Pr Cheikh Bamba GUEYE, Président de l’ASCII, au regard du taux relativement faible de 16% des candidats au bac 2020, issus des séries scientifiques et techniques. Une situation alarmante qu’il convient de rectifier d’après lui, en « optimisant la formation des apprenants et l’utilisation du digital par les enseignants ». Fort de cela, l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE à l’avant-garde d’un système éducatif précurseur, basé sur le numérique, apporte une réponse concrète à cette situation en levant les barrières d’accès aux filières scientifiques. Pour le Pr Moussa LO, Coordonnateur de l’UN-CHK, « les métiers du numérique constituent un levier important qui permettra aux pays en développement de réduire leur retard sur bon nombre de domaines ». A ce titre, l’UN-CHK propose un catalogue de formation qui fait la part belle aux sciences de pointe et propose pas moins de 10 Masters dans des parcours innovants comme la Cybersécurité, la Robotique ou encore l’Ingénierie logicielle et 2 Mastères spécialisées en Calcul haute performance et Serious Games & Réalité virtuelle. Cette politique d’ouverture aux STEMs s’apparie avec l’accueil d’étudiants issus de filières littéraires à certains parcours scientifiques ; un choix qui vise à élargir le champ des possibilités et concourt à l’attrait des filières scientifiques. Ce positionnement a été récemment conforté par la mise en place d’une chaire UNESCO en sciences et technologies émergentes pour le développement et spécialisée dans les domaines de l’Intelligence artificielle, du Big Data, de la Modélisation mathématique et de la simulation numérique. Une nouvelle saluée par le Pr Mamadou SY, Directeur des Stratégies et de la Planification de la Recherche au sein de la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI), représentant le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Il a insisté sur l’importance de la recherche scientifique qui selon lui, constitue aujourd’hui « un stimulant indispensable au développement socio-économique des populations ». La CNRIA 2021 s’est clôturée au terme de 3 jours de travaux enrichissants, et d’une invite du Président de l’ASCII à l’endroit de ses paires, pour qu’ils s’investissent davantage au service de la communauté et perpétuer ainsi « l’œuvre des pères fondateurs » de l’association. Télécharger la version pdf de l’article Cheikh Tidiane DIAWARA

Atelier de formation et d’installation officielle des nouveaux présidents de BENO à l’ENO de Kaolack

Les 20, 21 et 22 mai 2021, s’est tenu à l’ENO de Kaolack, un atelier d’installation et de formation des nouveaux présidents des Bureaux des Etudiants des Espaces numériques ouverts (BENO), ainsi que des deux autres organes représentatifs des étudiants, à savoir      la Coordination régionale des Espaces numériques ouverts (CRENO) et la Fédération nationale des Etudiants de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (FNEUN-CHK). L’activité a été présidée par le Professeur Moussa LO, Coordonnateur de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK).  Depuis trois ans maintenant, après les élections des BENO et dans une dynamique de préparer les nouveaux présidents à leurs missions, à la tête des instances de représentativités des étudiants de l’UN-CHK, l’institution organise un atelier en présentiel dans un de ses ENO. Cette rencontre qui est devenue une tradition de l’institution, s’inscrit dans le cadre du projet de développement d’un environnement propice à la réussite et à l’épanouissement des étudiants et permet aux élus de comprendre les enjeux de leur nouvelle responsabilité et d’être outillés pour y faire face. Elle a enregistré la participation de tous les administrateurs des Espaces numériques ouverts et des membres du comité d’organisation des élections. Différentes activités ont été tenues au profit des présidents de BENO dans une dynamique de renforcement de compétences et de sensibilisation relative à la responsabilité qui les incombe désormais.   Les activités déroulées ont tourné essentiellement autour de formation en leadership et développement personnel, en techniques de rédaction des courriers administratifs, en élaboration de TDR et de rapports d’activités et en initiation à la gestion des ressources financières notamment, celles des droits d’inscriptions pédagogiques (DIP) et leurs modalités de décaissement. La rencontre a ainsi débuté par une tour de table de présentation, suivi des élections des instances estudiantines, après que le Chef de Division de la Vie étudiante, Maître d’œuvre de l’activité ne soit revenu sur le déroulement des élections et les règles de désignation et de choix pour élire les sept CRENO, les membres de la FNEUN-CHK, les représentants dans les instances de décision et dans la commission d’affectation des DIP. Les treize présidents de BENO, dans une démarche mature et consensuelle, ont, sans difficulté, choisis les délégués. Cet assentiment a permis de porter, pour la première fois, une étudiante, Diéba NIANG, présidente du BENO de Saint-Louis à la tête de la FNEUN-CHK. Les journées du jeudi et du vendredi, très instructives, riches en enseignement et surtout en échanges, ont été rythmées par des sessions de formation. Monsieur  Serigne Fallou NIANG, Administrateur de l’ENO de Keur Massar a axé son intervention sur la sensibilisation des délégués, sur leurs rôles au sein de l’ENO et les rapports hiérarchiques qui doivent exister entre les présidents de BENO et l’administration locale et centrale, en les incitant à réfléchir eux-mêmes sur les valeurs qu’ils doivent incarner en tant que représentants des étudiants. Monsieur Abdoulaye DIOUF, Administrateur de l’ENO de Sébikotane a, pour sa part, animé une séance sur le leadership qui vise à doter les nouveaux présidents d’aptitudes et d’attitudes pour une bonne gestion des BENO et surtout, à instaurer une dynamique de groupe au sein de leurs équipes respectives. Il a été complété par Monsieur Abdoulaye KANE, Président du Comité universitaire du Dialogue social (CUDS), qui a notamment prodigué des conseils sur le culte de la paix et l’adoption des méthodes SMART et MALIN pour réussir à mener les activités et projets à dérouler sur l’année. Il revenait par la suite à Monsieur Mayoro CISSE de la Direction du Développement et de la Coopération (DDC) de revenir sur le concept de Service à la Communauté et son importance dans les missions de l’UN-CHK. Madame Ouleymatou SOUMANO de la Direction de la Communication et du Marketing (DCM) a, quant à elle, partagé  avec les participants les différents aspects liés à une bonne communication, dont l’un des fondements reste le respect de la charte graphique de l’institution. Enfin les membres de l’ équipe de la Direction des Espaces numériques ouverts (DENO) : Monsieur Papa Bakary MBAYE, Monsieur Papa Mouhamadou DIAGNE, et Monsieur Mamadou Marame GNING sont intervenus respectivement sur les normes liées à la rédaction des courriers administratifs, les techniques de rédaction d’un TDR et sur les modalités de gestion des DIP. Ces deux journées d’échanges et de formation ont été clôturées par une présentation de la Mutuelle de Santé des Etudiants de l’UN-CHK (MSE-UN-CHK) par Monsieur Abdoulaye DIOP, étudiant à l’ENO de Thiès et président du conseil d’administration de ladite structure. Il a profité de l’occasion pour rappeler le système d’adhésion et la prise en charge qu’elle offre aux étudiants, moyennant la somme de cinq mille francs CFA (5000FCFA) de cotisation annuelle . Le dernier jour de cet atelier a été rehaussé par la présence du Pr Moussa LO, qui, à la suite du mot de bienvenue de l’administrateur intérimaire de l’ENO hôte, Monsieur Ousmane DIOUF et de celui de Dr Mouhamadou Mansour DIA, président du comité d’organisation des élections de cette année, a adressé ses félicitations et encouragements aux nouveaux présidents des BENO, CRENO et à la présidente de la FNEUN-CHK. Il n’a pas manqué de les sensibiliser sur la portée des missions qui sont désormais les leurs, avant de procéder à leur installation officielle. La nouvelle présidente de la FNEUN-CHK, Diéba NIANG a, par la suite pu prononcer son premier discours officiel, s’exprimant avec des mots à la fois positifs et constructifs. Avant de prendre congé, les différentes délégations ont immortalisé cette rencontre de trois jours, par une photo de famille devant l’Espace numérique ouvert de Kaolack. Télécharger la version pdf de l’article Saliou Fall NDIAYE

Concours national MT180 édition 2021 : Maty Sène Kane ambitionne de vulgariser ses solutions pour l’automatisation des évaluations dans l’enseignement supérieur

Madame Maty Sène Kane participera à la finale du concours national Ma Thèse en 180 secondes (MT180), le samedi 19 juin 2021, à partir de 9h00, à l’Auditorium de l’Université Iba Der Thiam de Thiès. Elle défendra les couleurs de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) et présentera son sujet de recherche qui porte sur l’automatisation des évaluations dans les instituts d’enseignement supérieur au Sénégal. Avant ce grand rendez-vous, elle revient pour nous sur l’importance que revêt son domaine d’étude et ses ambitions postdoctorales. Pourriez-vous vous présenter à notre communauté ? Je suis titulaire d’une maîtrise informatique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et d’un master 2 informatique option réseau et télécommunications à l’Université de Thiès, actuelle université Iba Der Thiam. J’étais enseignante formatrice en informatique à l’ISEP Thiès de 2013 à 2016 et depuis mars 2016, je suis tutrice à l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) en même tant enseignante associée. Actuellement, je suis inscrite à ma deuxième année de thèse et mon sujet porte sur le système d’archivage et l’automatisation des sujets d’évaluation pour les instituts d’enseignement supérieurs au Sénégal. Parlez-nous un peu de votre sujet de thèse Mon sujet apporte une solution majeure aux retards dans les évaluations, de la conception des épreuves jusqu’à la publication des résultats. Nous avons déjà mis en place un prototype pour l’UN-CHK, car le besoin se fait sentir dans cette institution, vue les effectifs d’étudiants et le nombre d’examen organisés par semaine et par promotion. Avec cette solution, les enseignants doivent remplir régulièrement la banque de questions afin de pouvoir générer automatiquement un sujet de façon automatique, en définissant le nombre de questions souhaité ou appliquer la taxonomie de Bloom (un sujet avec 6 exercices de connaissances, de compréhension, d’application, d’analyse, d’évaluation et de création). Elle permet également aux responsables pédagogiques d’utiliser les archives pour générer un sujet le plus rapidement possible, même s’ils sont novices en la matière. Toutefois, nous comptons élargir ce prototype pour tout institut d’enseignement supérieur qui pourrait nous solliciter. Qu’est-ce qui explique cet intérêt pour le système d’archivage des évaluations dans les instituts d’enseignement du supérieur ? Ce travail est justifié par la nécessité de se doter à l’UN-CHK et dans les autres établissements d’enseignement supérieur publics, d’un outil de gestion mutualisée qui se présente sous la forme d’une banque de sujets d’évaluations (tests de connaissance, TP, TD, devoirs et surtout examens). Cela permet en outre à l’administration de disposer de sujets dans l’immédiat, lorsqu’elle ne les reçoit pas à temps et d’aider les enseignants à en proposer le plus rapidement possible en ayant recours à une banque de questions. Votre champ de recherche prend-t-elle en compte celui de l’UN-CHK ? Bien sûr, d’ailleurs l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE est notre premier client. A quoi ressemble votre quotidien de doctorant ? En tant que doctorant, je me consacre fréquemment à la lecture d’articles et de journaux scientifiques, au développement en tant qu’informaticienne et à l’encadrement d’étudiants qui travaillent avec moi. En tant que tutrice à l’UN-CHK, je m’occupe d’un certain nombre de tâches essentiellement autour de l’enseignement, la correction d’épreuves, etc. Qu’est-ce qui a motivé votre participation au concours national MT180 ? Ma participation à MT180 me permettra de défendre le drapeau de mon institution qui m’a beaucoup formé dans plusieurs domaines et de vulgariser mon sujet qui propose une solution importante pour tous les instituts d’enseignement supérieur en matière d’évaluation de leurs apprenants. Avez-vous eu à participer à des activités scientifiques en rapport avec votre domaine ? Oui, j’ai déjà publié mon premier article dans le journal de Waset pour la conférence « Riga Latvia June 18-19, 2020 », ou j’ai été désignée meilleure présentatrice. Quels sont vos projets phares en vue après cette thèse ? Je souhaiterai tout simplement mettre en place une direction générale d’archivage des examens pour tous les établissements d’enseignement supérieur au Sénégal. Entretien réalisé par Mamadou Alpha SANE Télécharger la version pdf de l’entretien

Conférence publique sur le thème : « les relations école-famille-communauté : quels fondements et pour quel avenir ? » animée par le Dr Jean Claude KALUBI depuis l’Université de Sherbrooke

Ce jeudi 10 juin 2021, l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), à travers le pôle Lettres, Sciences humaines et de l’Education (LSHE) a organisé, sur sa plateforme collaborative, une conférence publique sur le thème : « les relations école-famille-communauté : quels fondements et pour quel avenir ?». Cette session, animée par le Dr Jean Claude KALUBI de l’Université de Sherbrooke (Canada), est le prélude d’une série d’activités en faveur des étudiants en sciences de l’éducation et, dans une plus large mesure, la communauté universitaire du Sénégal. Créer un cadre de réflexions et d’échanges sur des thèmes liés aux sciences de l’éducation, telle est la volonté de la cellule pédagogique du pôle LSHE et la conférence donnée par le Dr KALUBI en constitue la porte d’entrée. Le choix de ce dernier n’est pas anodin à en croire son parcours. En effet, Dr Jean Claude KALUBI est professeur titulaire à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke (Canada). Docteur en sciences de l’éducation (1995) de l’Université de Genève (Suisse), Titulaire de la Chaire de recherche sur les identités et innovations professionnelles en Di-TED (2010-2015), il a tour à tour agi en qualité de Rédacteur en chef de la Revue des sciences de l’éducation (2003-2007), Conseiller scientifique au Centre des pédagogies en sciences de la santé (FMSS, 2011-2013), Directeur scientifique de l’Institut universitaire en Di et TSA (2013-2018). Pr KALUBI est aussi docteur Honoris Causa de l’Université Saints-Cyrille-et-Méthode de Veliko Tarnovo (Bulgarie). Dans son mot de bienvenue adressé au conférencier et aux participants, le Dr Mamadou Vieux Lamine SANE, responsable du pôle LSHE, n’a pas manqué de saluer ce parcours riche et atypique. Il a de même a insisté sur la pertinence de tenir régulièrement ce type d’échanges pour sensibiliser les apprenants grâce aux interactions entre professionnels des sciences de l’éducation. De surcroît, ces rencontres sont bénéfiques à la communauté d’une manière générale en raison de la proposition de solutions à diverses thématiques liées à l’école et à l’apprentissage. Pour introduire le thème de la conférence, le Dr SANE a levé la réflexion sur l’importance de l’éducation dans la société en général et le rôle de la famille et de la communauté dans l’encadrement des apprenants en vue de les aider à atteindre leurs objectifs communs en termes de performances. « Les relations école-famille-communauté : quels fondements et pour quel avenir ? » Le Dr KALUBI a débuté sa présentation en mettant l’accent sur des travaux de différents  auteurs afin d’en ressortir les fondements et concepts en rapport avec le thème  et  pour montrer l’évolution des transformations des rapports familles-institutions professionnelles et institutions de socialisation. Il a ainsi mis l’accent sur le modèle bio écosystémique de Urie Bronfenbrenner qui, comme l’indique son nom, schématise l’écosystème de l’enfant dans sa singularité. Il a ensuite parlé du modèle explicatif de Hoover-Dempsey qui décrit le processus de la participation parentale ainsi que les styles éducatifs parentaux avant de lister les six clés du succès au partenariat école – famille – communauté, un modèle théorique développé par Epstein (les six types de participation d’Epstein). Il a par la suite évoqué respectivement les modèles de Turnbull, de Pourtois et Desmet ainsi que les travaux de Bouchard et Girafe, tous inscrits dans la même lancée. A travers cette assise théorique assez diversifiée sur la question, Dr KALUBI a illustré le rôle primordial de ces trois parties prenantes dans la recherche d’une stabilité chez l’enfant. En effet, le triptyque école-famille-communauté contribue fondamentalement à forger l’identité d’une personne; d’où la nécessité de trouver un équilibre entre ces composantes qui en constituent l’écosystème. Des interactions axées sur le modèle pédagogique de l’UN-CHK et sa prise en compte au niveau des familles des étudiants A l’entame de ses propos, le Dr KALUBI faisait déjà allusion au caractère novateur du modèle d’enseignement de l’UN-CHK, non sans ouvrir une perspective sur sa perception au niveau des cadres familiaux de ses étudiants. Le débat n’a pas laissé indifférent le public car il a été de nouveau soulevé lors de la séance de questions-réponses. Les différentes interrogations et interventions sont allées, pour la plupart, dans le sens du rôle que pourraient jouer la communauté et les familles dans l’encadrement des étudiants de l’UN-CHK. Les interactions ont aussi tourné autour de sujets tels que la prise en charge de l’éducation des enfants vivant avec un handicap et l’accompagnement des enfants issus de familles démunies ou de parents analphabètes. En définitive, le pôle LSHE s’est félicité de l’organisation d’une telle activité et de l’implication des participants à travers l’intérêt qu’ont suscité les débats. Il a en outre invité tous les participants à rester en attente de prochaines sessions, toujours avec des thèmes liés aux sciences de l’éducation. Télécharger la version pdf de l’article Mame Diarra GUEYE