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Madiop DIOP, étudiant en Droit à l’UN-CHK, passe avec brio une certification internationale sur les problématiques des Droits de l’homme.
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Madiop DIOP, étudiant en Droit à l’UN-CHK, passe avec brio une certification internationale sur les problématiques des Droits de l’homme.

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Du 23 novembre au 04 décembre 2020, Madiop DIOP, étudiant en master 2 en droit public à l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), a participé à la session de formation sur « Les droits de la femme et droit international des Droits de l’homme », co-organisé par les Fondations René Cassin et Friedrich Naumann pour la liberté, laquelle s’est déroulée à la maison de la presse Babacar Touré. Cette session a été sanctionnée d’un certificat qui bénéficie d’une reconnaissance internationale. En cohérence avec la politique d’accompagnement de ses étudiants dans le renforcement de leurs capacités et leur développement personnel, Madiop DIOP fait partie des nombreux étudiants qui ont pu compter sur l’accompagnement matériel et/ou financier de l’institution. Il a ainsi participé à cette session de formation portant sur les problématiques du Droit. A travers cet entretien, il revient avec nous sur cette expérience.
Bonjour Madiop, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? 
Je m’appelle Madiop DIOP, je suis étudiant en Master 2 en droit public du Pôle Sciences Economiques, juridiques et de l’Administration (SEJA) à l’UN-CHK et je suis rattaché à l’Espace numérique ouvert (ENO) de Saint-Louis. Après avoir obtenu le Baccalauréat en L2 au lycée Cheikh Omar Foutiyou TALL de Saint-Louis, j’ai été orienté à l’UN-CHK pour suivre une formation en Sciences juridiques et politiques au niveau du pôle Sciences économiques, juridiques et de l’Administration (SEJA). Après trois ans de formation, j’ai eu ma licence en Droit public, puis j’ai été sélectionné pour le Master en droit public.
J’ai été le président de l’Amicale des étudiants en Sciences juridiques et politiques de l’ENO de Saint-Louis. Mon mandat à la tête de l’Amicale a été marqué par l’organisation d’un procès fictif à la Chambre de Commerce de Saint-Louis et un panel sur l’entrepreneuriat des jeunes.
En effet, je suis un passionné de l’art oratoire et des plaidoiries. C’est ainsi que j’ai intégré en 2018 l’équipe des débatteurs du pôle SEJA de l’ENO de Saint-Louis pour les compétitions universitaires de joutes oratoire. J’ai été meilleur débatteur à plusieurs reprises et champion de cette compétition. Par la suite, j’ai été retenu pour participer au concours de plaidoirie inter-ENO.  J’ai été encore une fois élu meilleur plaideur et champion national de plaidoirie.
Cette consécration m’a permis de représenter l’UN-CHK au Concours africain de Procès simulé des Droits de l’Homme en Afrique au mois de juillet 2019 à Gabarone au Botswana, où notre équipe a été classée quatrième à l’issue de la compétition.
Ce parcours m’a permis de m’orienter dans le domaine du Droit international, particulièrement les Droits de l’Homme.
Soucieux de la dégradation de l’environnement et de l’écosystème, j’ai créé l’association ACTION VERTE pour la protection de l’environnement, à travers laquelle nous menons des activités d’alertes et de sensibilisation.
Qu’est-ce qui a motivé votre participation à cette session de formation ?
Actuellement en Master 2 en droit public, parcours droit international public, je trouve normal de saisir cette opportunité d’avoir une certification en droit international, particulièrement en Droit des femmes et Droit international des Droits de l’Homme.
La session de Dakar m’a permis de mieux comprendre les problématiques et les enjeux politiques du Droit des femmes et le droit international des Droits de l’Homme sous le prisme des droits internationaux tout en n’omettant pas l’importance des relations internationales et de leurs contextes géopolitiques.
J’ai aussi choisi cette formation, car elle ne constitue pas uniquement une suite logique de mon cursus, mais parce que c’est aussi une manière pour moi de comprendre le monde dans lequel je vis. Après le Master, je j’aimerais faire une spécialisation sur « Action et droits humanitaires », afin de me rapprocher de mon but d’entrer dans les Organisations internationales et devenir un spécialiste de la gestion humanitaire des conflits et aider ceux qui sont dans la répression, l’exil et l’injustice.
Quels sont les objectifs de la formation ?
Les objectifs de cette session de formation reposent sur la volonté de renforcer la compréhension commune des différents défis soulevés par les systèmes de protection des Droits de l’Homme, et de développer un réseau solide entre les autorités étatiques et les défenseurs des droits de l’Homme, permettant une application effective de ces droits. Elle vise également la promotion des droits de l’Homme dans le cadre des institutions judiciaires et administratives nationales. Cette session de formation est destinée aux magistrats, avocats, greffiers et autres membres de la famille judiciaire, aux officiels gouvernementaux, aux forces de défense et de sécurité, aux membres d’organisations internationales, d’ONG de protection des Droits de l’Homme, aux acteurs de la société civile, aux chercheurs spécialisés, etc.
Quid de l’accompagnement de l’institution ?
L’UN-CHK m’a accompagné à travers la mise à disposition de ressources financières à hauteur de 100 euros pour les frais de participation à cette formation, et un accompagnement technique de la part de l’administrateur de l’ENO de Saint-Louis. C’est l’occasion de remercier le Pr Moussa Lo, Coordonnateur de l’UN-CHK, le Pr Jean-Louis CORREA, Responsable du Pôle SEJA et le Dr Abdou Khadre DIOP, enseignant chercheur en droit public au pôle SEJA.
Comment s’est déroulée la formation, de manière concrète ? 
La formation s’est déroulée en 10 jours. De 08 h 30 à 18 h 15, il y’avait des cours approfondis sur le droit international, avec des cas pratiques et des conférences.
Quels sont les modules qui la composent ? 
Les modules de la formation étaient les suivants :

  • système européen de protection des Droits de l’Homme ;
  • système international de protection des Droits de l’Homme ;
  • système africain de protection des Droits de l’Homme : la protection des droits de l’Homme dans la sous-région ouest africaine ;
  • droit International Pénal ;
  • droit International Humanitaire ;
  • le protocole de Maputo ;
  • la mise en œuvre de la loi sur le viol ;
  • la participation politique des femmes.

Comment s’est passé l’examen pour la certification ? 
L’examen de certification était en présentiel de même que les cours. Les questions portaient sur les modules de formation. Ceux qui ont réussi à cette évaluation ont reçu une certification et les candidats malheureux, une attestation de participation.
Quel a été votre classement sur les soixante candidats à la suite des évaluations ?
Pour le moment je n’ai pas encore reçu le tableau de classement des candidats qui ont réussi. Cependant, la certification a une reconnaissance internationale et dans l’ordre de passage j’ai été la quatrième personne à avoir reçu la certification.
Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ?
C’est un ouf de soulagement car c’est une formation de haut niveau qui regroupe des avocats, des magistrats de tous les pays d’Afrique ainsi que les membres de la société civile.
Comment votre formation initiale à l’UN-CHK vous a-t-elle été utile pour l’obtention de cette certification ? 
Ma formation initiale à l’UN-CHK m’a permis d’avoir des connaissances solides en matière de Droit de l’Homme et de droit international. Avec l’appui du Dr Abdou khadre DIOP, j’ai aimé le droit international et commencé à avoir des connaissances en la matière.
Quelles perspectives vous offre cette certification, selon vous ?
La certification me permettra d’acquérir des compétences en matière de Droit de l’Homme et aussi de me lancer dans une carrière internationale.
Quel message lancez-vous à vos camarades, notamment à vos frères et sœurs nouvellement orientés à l’UN-CHK ?
En tant qu’étudiant de l’UN-CHK, je ne peux que me réjouir de cet entretien. Nous les étudiants de l’Université virtuelle du Sénégal, sommes la génération appelée à devenir les acteurs majeurs du monde de demain. Notre présence dans ce temple du savoir se justifie par l’envie de chacun de constituer un acteur reconnu dans la construction de la société de demain. Mais c’est dès aujourd’hui, ici même au cœur de notre chère université, que nous devons saisir les opportunités qui nous sont offertes, de prendre part à ce genre d’initiatives, dans le but de contribuer au développement, ainsi qu’à l’équilibre et l’équité social.
Quel est votre dernier mot ?
Merci à tous les étudiants de l’UN-CHK particulièrement les étudiants de l’ENO de Saint-Louis, au corps professoral, à l’administration, et à toutes les structures de l’institution. Enfin je tiens à terminer en disant ceci : le futur est en marche, et c’est ici et maintenant que ça se passe. Merci.

Télécharger la version pdf de l’entretien

Entretien réalisé par Garmy Sow 

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