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17e panel “la parole aux experts”
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17e panel “la parole aux experts”

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« Sport et Jeunesse en situation de Covid-19 : le jeu et les enjeux », thème de la 17e édition de la série de panels organisée par la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) en collaboration avec l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) 

La 17e édition de la série de conférences « La parole aux experts » s’est tenue ce vendredi 18 décembre 2020 comme à l’accoutumée sur la plateforme collaborative de l’UN-CHK, sur le thème « Sport et Jeunesse en situation de Covid-19 : le jeu et les enjeux ».

Cette rencontre s’inscrit, rappelons-le, dans le cadre de l’Observatoire national des Sciences, des Technologies et de l’Innovation pour la riposte contre la Covid-19 (Ocovid-19), mis en place par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) et coordonné par la DGRI. 

.Pr. Djibril SECK, Directeur du Laboratoire de recherche en Sciences et Techniques de l’activité physique et du Sport, Jeunesse et Loisir (STAPS-JL) de l’INSEPS a assuré la modération de ce riche panel. 

Les intervenants, fonctionnaires de l’Institut national supérieur de l’Éducation populaire et du Sport (INSEPS) de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD) ont apporté leurs contributions sur le thème retenu lors de ce 17e panel essentiellement axé sur le sport et la Covid-19.

Le premier exposé a porté sur « Sport, activités physiques et sportives, éducation physique et sportive et gestion de la Covid-19 au Sénégal » et a été animé par le Pr Mountaga DIOP, M. Amadou DIOUF, M. Papa Serigne DIENE et Mme Eveline DIATTA.

  1. DIENE, représentant du groupe, est d’abord revenu, dans son intervention, sur les restrictions engendrées par la pandémie, notamment l’interdiction des rassemblements et l’utilisation des salles et terrains dédiés à la pratique sportive.

Il a fait un cadrage théorique en définissant les termes de leur sujet. Il définit en premier temps le sport comme étant une activité caractérisée par trois traits principaux : la pertinence motrice, la codification compétitive et l’institutionnalisation. Il poursuit avec les activités physiques et sportives qui, selon lui, pourraient être définies comme des activités qui génèrent une dépense énergétique. Enfin, l’éducation physique et sportive (EPS) désigne l’ensemble des pratiques physiques enseignées dans le milieu de l’enseignement selon les programmes officiels qui régissent la discipline.  

De ce fait, pour ce premier groupe, il y a une nécessité de s’adonner aux APS, EPS dans la mesure où elles permettent de développer le système respiratoire et de limiter les conséquences de la Covid-19. Il s’y ajoute, selon eux, l’importante participation à l’économie nationale des clubs et fédérations, qui se traduit par la création d’emploi ; d’où la nécessité de la pratique du sport.

A leur suite, le deuxième groupe d’intervenants composé du Dr. Ousmane BA, de M. Patrick Danty DIOMPY et de M. Amadou Anna SEYE ont fait leur communication sur le thème : « Sport et conflit au Sénégal, entre collision et collusion ». Le conflit étant un déséquilibre social dans une société donnée, pour eux, les éléments de collision du sport peuvent être une méconnaissance des textes et règles du jeu, des comportements, attitudes et pratiques des acteurs du mouvement sportif face au désir de gagner et/ou un manque de civisme ou fairplay avec le phénomène de la discrimination, de la stigmatisation et de catégorisation sociale.

Par contre les facteurs de collusion peuvent être au niveau des différentes fonctions du sport à savoir sociale, politique et culturelle. Pour ses fonctions sociales, on retient que le sport participe à la valorisation de l’intégration sociale et lutte contre les inégalités. Pour les fonctions politiques, le   sport joue un rôle de médiation et sur le plan culturel il participe à une exorcisation.

Pr. Djibril DIOUF, M. Ibrahima FALL, Dr. Mor GASSAMA ont pris le relais avec leur intervention sur le sujet « Sport et gestion de l´ émigration clandestine au Sénégal : une niche de création d´emplois ». La problématique traitée est la suivante : comment le sport par le biais de la création d’emplois pourrait aider à gérer l’émigration clandestine ? 

Selon les intervenants, le sport constitue un creuset d’opportunités d’emplois pour les jeunes. Ainsi, pour lutter contre l’émigration clandestine, les panélistes suggèrent une formation aux métiers du sport qui peuvent créer des possibilités d’emplois aux jeunes. Par conséquent, le sport pourrait contribuer à freiner l’émigration clandestine.

Le panel a pris fin comme d’habitude avec les traditionnels échanges et les interventions très enrichissantes des participants

Rendez-vous est donné en 2021 pour d’autres séries de panels. 

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Ndèye Coura THIAM NIANG

 

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