La 3e édition de la série de conférences « UN-CHK JOKKO », une initiative pilotée par la Direction du Développement et de la Coopération (DDC), a eu lieu le mardi 27 avril 2021 en ligne. Elle a été présidée par le Professeur Moussa LO, Coordonnateur de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK). Trois étudiants des Espaces numériques ouverts (ENO) de Sébikotane, Thiès et Kaolack ont partagé leur parcours et projets avec la communauté universitaire.
Comme lors des éditions précédentes, le Pr. Moussa LO a exprimé toute sa joie de voir se tenir régulièrement ce rendez-vous exclusivement dédié aux étudiants et qui, pour lui, constitue un réel programme d’accompagnement à l’insertion professionnelle. Cette dernière, souligne-t-il, passe par la formation et le partage d’idées, de projets et d’expérience en public pour développer en soi le leadership et le sens de la prise d’initiative.
Pour cette troisième édition, le public avait droit à trois interventions d’étudiants engagés et ambitieux. Le premier était El Hadji Ousseynou DJITE. Il aime l’informatique et en parle avec passion. Étudiant en Master 1 Ingénierie logiciel, à l’ENO de Thiès, il reste convaincu que beaucoup de problèmes de l’Afrique y trouveront des solutions. A sa manière, il y contribue en accompagnant de jeunes entrepreneurs. « Kaay Ligueye », la plateforme qui permet à de nombreux jeunes de proposer leurs services en ligne porte son empreinte. Dans l’urgence, il a également aidé à créer la plateforme « Sama Kayittu Juddu », un projet qui s’est vu décerner le premier prix du concours JIGGEN CI TIC, le 22 décembre 2020 au Ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications. Le projet vise l’enregistrement et l’envoi des données à l’état civil le plus proche pour l’obtention de bulletins de naissance. Il est également à mettre à l’actif d’El Hadji Ousseynou l’association « Need Help » et la plateforme needhelpassoc.com destinée à la collecte de fonds pour personnes démunies. « Il est important de savoir exploiter les opportunités qui s’offrent dans les réseaux sociaux professionnels. Il y en a pour tout le monde. Il ne faut pas non plus hésiter à proposer ses services et ses compétences. Mais pour cela, il faut avoir confiance en soi », a-t-il insisté.
Le tableau est plus bouleversant pour sa camarade Fatou THIOR : un père parti trop tôt à l’aventure, une mère obligée de s’adonner au petit commerce devant son école, un voyage en Europe pour poursuivre ses études avorté, la débrouille à 12 ans… Autant de difficultés et de désillusions qui auraient pu assombrir l’avenir de cette étudiante en Licence 1 Multimédia Internet et Communication (MIC), à l’ENO de Sébikotane. Mais loin de se lamenter sur son sort, Fatou nourrit sa passion pour la communication et compte y évoluer plus tard. Le décès de son père fut une épreuve supplémentaire qu’elle a dû remonter et maintenir sa soif de réussite. Lors de son intervention, elle a fortement incité ses camarades à nourrir des projets et à se donner les moyens de les concrétiser. « L’avenir appartient à ceux qui se battent au quotidien pour réussir. Il faut faire preuve de résilience et expulser toute lamentation en soi », a-t-elle laissé entendre avec conviction.
Edouard Kory DIOUF, étudiant en Master 2 en Sciences juridiques et politiques à l’ENO de Kaolack et troisième intervenant de la conférence a partagé avec nostalgie sa participation à l’édition 2020 du Concours africain de Procès simulé des droits de l’Homme (CAPS). Une compétition qui rassemble les meilleurs étudiants de toutes les Facultés de Droit d’Afrique. Il y a représenté l’UN-CHK et était parvenu à se hisser jusqu’en demi-finale. Après cette expérience enrichissante, il nourrit plus que jamais le rêve de devenir avocat et promet de se donner les moyens d’y arriver, malgré les préjugés sur son université qui l’avaient poussé d’ailleurs à tenter de rejoindre les rangs de l’armée auparavant. Durant son parcours d’apprenant, il a été berger, puis cultivateur et même maçon pour subvenir à ses besoins de manière autonome. Avec la Covid-19 qui a occasionné la fermeture des classes, il crée avec des amis « Gandiaye Horizon TV », une chaîne YouTube destinée à aider les élèves en classe d’examen. Pour Edouard Kory DIOUF, par ailleurs moniteur à l’UN-CHK, la clé de la réussite dans la vie réside dans la capacité à être polyvalent, comme le lui conseillait d’ailleurs sa grand-mère auprès de qui il s’inspire toujours.
En clôture, le Coordonnateur de l’UN-CHK a rappelé l’importance que revêt ce type d’activité dans le cursus d’un étudiant et espère voir « UN-CHK JOKKO » tenir prochainement ses rencontres en présentiel pour favoriser encore plus d’échanges avec le public. Il a souligné par ailleurs l’importance du programme de leadership et de développement personnel proposé aux nouveaux étudiants pour cultiver en eux la confiance en soi et l’esprit d’entreprise. Il a enfin invité chaque étudiant de l’UN-CHK à s’approprier le sens de l’expression « être ambitieux sans être prétentieux » et de s’en servir dans leurs projets académiques et professionnels.
Comme lors des éditions précédentes, le Pr. Moussa LO a exprimé toute sa joie de voir se tenir régulièrement ce rendez-vous exclusivement dédié aux étudiants et qui, pour lui, constitue un réel programme d’accompagnement à l’insertion professionnelle. Cette dernière, souligne-t-il, passe par la formation et le partage d’idées, de projets et d’expérience en public pour développer en soi le leadership et le sens de la prise d’initiative.
Pour cette troisième édition, le public avait droit à trois interventions d’étudiants engagés et ambitieux. Le premier était El Hadji Ousseynou DJITE. Il aime l’informatique et en parle avec passion. Étudiant en Master 1 Ingénierie logiciel, à l’ENO de Thiès, il reste convaincu que beaucoup de problèmes de l’Afrique y trouveront des solutions. A sa manière, il y contribue en accompagnant de jeunes entrepreneurs. « Kaay Ligueye », la plateforme qui permet à de nombreux jeunes de proposer leurs services en ligne porte son empreinte. Dans l’urgence, il a également aidé à créer la plateforme « Sama Kayittu Juddu », un projet qui s’est vu décerner le premier prix du concours JIGGEN CI TIC, le 22 décembre 2020 au Ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications. Le projet vise l’enregistrement et l’envoi des données à l’état civil le plus proche pour l’obtention de bulletins de naissance. Il est également à mettre à l’actif d’El Hadji Ousseynou l’association « Need Help » et la plateforme needhelpassoc.com destinée à la collecte de fonds pour personnes démunies. « Il est important de savoir exploiter les opportunités qui s’offrent dans les réseaux sociaux professionnels. Il y en a pour tout le monde. Il ne faut pas non plus hésiter à proposer ses services et ses compétences. Mais pour cela, il faut avoir confiance en soi », a-t-il insisté.
Le tableau est plus bouleversant pour sa camarade Fatou THIOR : un père parti trop tôt à l’aventure, une mère obligée de s’adonner au petit commerce devant son école, un voyage en Europe pour poursuivre ses études avorté, la débrouille à 12 ans… Autant de difficultés et de désillusions qui auraient pu assombrir l’avenir de cette étudiante en Licence 1 Multimédia Internet et Communication (MIC), à l’ENO de Sébikotane. Mais loin de se lamenter sur son sort, Fatou nourrit sa passion pour la communication et compte y évoluer plus tard. Le décès de son père fut une épreuve supplémentaire qu’elle a dû remonter et maintenir sa soif de réussite. Lors de son intervention, elle a fortement incité ses camarades à nourrir des projets et à se donner les moyens de les concrétiser. « L’avenir appartient à ceux qui se battent au quotidien pour réussir. Il faut faire preuve de résilience et expulser toute lamentation en soi », a-t-elle laissé entendre avec conviction.
Edouard Kory DIOUF, étudiant en Master 2 en Sciences juridiques et politiques à l’ENO de Kaolack et troisième intervenant de la conférence a partagé avec nostalgie sa participation à l’édition 2020 du Concours africain de Procès simulé des droits de l’Homme (CAPS). Une compétition qui rassemble les meilleurs étudiants de toutes les Facultés de Droit d’Afrique. Il y a représenté l’UN-CHK et était parvenu à se hisser jusqu’en demi-finale. Après cette expérience enrichissante, il nourrit plus que jamais le rêve de devenir avocat et promet de se donner les moyens d’y arriver, malgré les préjugés sur son université qui l’avaient poussé d’ailleurs à tenter de rejoindre les rangs de l’armée auparavant. Durant son parcours d’apprenant, il a été berger, puis cultivateur et même maçon pour subvenir à ses besoins de manière autonome. Avec la Covid-19 qui a occasionné la fermeture des classes, il crée avec des amis « Gandiaye Horizon TV », une chaîne YouTube destinée à aider les élèves en classe d’examen. Pour Edouard Kory DIOUF, par ailleurs moniteur à l’UN-CHK, la clé de la réussite dans la vie réside dans la capacité à être polyvalent, comme le lui conseillait d’ailleurs sa grand-mère auprès de qui il s’inspire toujours.
En clôture, le Coordonnateur de l’UN-CHK a rappelé l’importance que revêt ce type d’activité dans le cursus d’un étudiant et espère voir « UN-CHK JOKKO » tenir prochainement ses rencontres en présentiel pour favoriser encore plus d’échanges avec le public. Il a souligné par ailleurs l’importance du programme de leadership et de développement personnel proposé aux nouveaux étudiants pour cultiver en eux la confiance en soi et l’esprit d’entreprise. Il a enfin invité chaque étudiant de l’UN-CHK à s’approprier le sens de l’expression « être ambitieux sans être prétentieux » et de s’en servir dans leurs projets académiques et professionnels.
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Mamadou Alpha SANE
