Ce mercredi 26 mai 2021, l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), en collaboration avec l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), a organisé un webinaire sur le thème : « Analyse descriptive et modélisation hybride des données préliminaires sur l’intelligence artificielle (IA) au Sénégal », sur la plateforme collaborative de l’UN-CHK. Cette rencontre fait suite au lancement des activités du projet « Usages de l’intelligence artificielle dans la lutte contre la Covid-19 : adaptabilité locale et acceptabilité sociale pour une IA éthique et responsable (Sénégal et Mali) », organisé en janvier 2021, grâce au cofinancement du Centre de Recherche pour le Développement international (CRDI) et de l’Agence suédoise de Coopération au Développement international (ASDI).
Objectifs du webinaire
« Montrer qu’il est possible d’adapter les modèles de recherche à nos réalités locales » : tel était l’objectif de ce webinaire tenu ce 26 mai 2021, pour reprendre les mots du Professeur Sylvain Landry Birane FAYE, Professeur titulaire des Universités, Socio-Anthropologue et principal investigateur de ce projet de recherche et du Docteur Tidiane NDOYE, Enseignant -chercheur et co-investigateur du projet IA4COVID au Département de sociologie de l’UCAD. Ils ont ouvert la séance et délivré les mots de bienvenue à l’endroit des participants.
Le Dr NDOYE d’expliquer l’innovation dans ce projet : « Ce n’est pas seulement un projet quantitatif isolé, ou un projet qualitatif isolé, c’est plutôt cette combinaison de l’analyse quantitative et de l’analyse qualitative qui donne cette approche hybride qui nous vaut aujourd’hui de nous rencontrer tous ensemble autour des données préliminaires de ce webinaire ».
Ainsi, les initiateurs de ce projet novateur ont tenu, d’emblée, à relever l’importance de ce webinaire qui, selon eux, correspond à une volonté d’échanger avec les différentes autorités sanitaires, les différents acteurs du domaine de la santé, de l’IA et de la recherche universitaire, dans une perspective de mobilisation efficiente des résultats de recherche pour les politiques de santé publique.
Selon le Docteur Leonardo MILANO, Chef d’équipe d’analyse prédictive au Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires (OCHA), tous les modèles qui étaient jusque-là utilisés par les européens, pouvaient être adaptés à des contextes humanitaires. L’approche consistait à utiliser des données de mobilité ou de vulnérabilité pour servir de base au projet de recherche au Sénégal et au Mali.
Description des données préliminaires de l’enquête sur l’intelligence artificielle au Sénégal et de l’approche de l’enquête
Le professeur Massamba DIOUF, lors de sa présentation, est revenu sur des données de recherches et sur les résultats de l’analyse descriptive. S’il s’avère que les hommes sont plus susceptibles de contracter la Covid-19 que les femmes, et que les jeunes constituent la frange la plus réticente à la vaccination, il est important de noter que la pandémie du coronavirus a eu des impacts socioéconomiques très importants.
Trois axes caractérisent la démarche dans cette recherche. Il s’agit d’abord de l’utilisation même de l’IA dans le cadre de la modélisation. En effet, les enquêtes de terrain permettent d’obtenir des données actualisées. Ces dernières, grâce à des algorithmes, peuvent permettre de prédire l’évolution de la pandémie.
En deuxième lieu, force est de noter que l’IA est considérée comme une innovation, mais on ne prend pas en compte l’adaptabilité locale et l’acceptabilité sociale. Ce que ce programme de recherche tente de montrer.
Enfin, il y a le caractère éthique et responsable de l’IA, telle qu’elle est utilisée dans le cadre de la Covid-19 et tout ce qu’elle peut apporter sur le plan humain.
La séance d’échanges a permis de discuter sur des notions telles que la prévalence, la littératie, mais aussi des contraintes rencontrées dans le cadre de l’enquête.
Ce deuxième webinaire sur ce projet de recherche a permis aux panélistes de mettre en relief l’utilisation combinée de deux approches : quantitatives et qualitatives là où, la méthode quantitative prévaut dans beaucoup d’enquêtes. Selon le Docteur NDOYE, les quatre (4) présentations ont permis d’avoir un premier aperçu de ce qu’on peut faire en termes de modélisation avec les premières données et montrent un aspect très différent du premier webinaire.
Même si plusieurs vaccins sont proposés pour aider les populations à sortir de la crise sanitaire, des programmes de recherche comme celui-ci, qui s’inscrivent sur un long terme, participent à l’effort de mise en place et d’amélioration des méthodes de recherche scientifique.
Objectifs du webinaire
« Montrer qu’il est possible d’adapter les modèles de recherche à nos réalités locales » : tel était l’objectif de ce webinaire tenu ce 26 mai 2021, pour reprendre les mots du Professeur Sylvain Landry Birane FAYE, Professeur titulaire des Universités, Socio-Anthropologue et principal investigateur de ce projet de recherche et du Docteur Tidiane NDOYE, Enseignant -chercheur et co-investigateur du projet IA4COVID au Département de sociologie de l’UCAD. Ils ont ouvert la séance et délivré les mots de bienvenue à l’endroit des participants.
Le Dr NDOYE d’expliquer l’innovation dans ce projet : « Ce n’est pas seulement un projet quantitatif isolé, ou un projet qualitatif isolé, c’est plutôt cette combinaison de l’analyse quantitative et de l’analyse qualitative qui donne cette approche hybride qui nous vaut aujourd’hui de nous rencontrer tous ensemble autour des données préliminaires de ce webinaire ».
Ainsi, les initiateurs de ce projet novateur ont tenu, d’emblée, à relever l’importance de ce webinaire qui, selon eux, correspond à une volonté d’échanger avec les différentes autorités sanitaires, les différents acteurs du domaine de la santé, de l’IA et de la recherche universitaire, dans une perspective de mobilisation efficiente des résultats de recherche pour les politiques de santé publique.
Selon le Docteur Leonardo MILANO, Chef d’équipe d’analyse prédictive au Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires (OCHA), tous les modèles qui étaient jusque-là utilisés par les européens, pouvaient être adaptés à des contextes humanitaires. L’approche consistait à utiliser des données de mobilité ou de vulnérabilité pour servir de base au projet de recherche au Sénégal et au Mali.
Description des données préliminaires de l’enquête sur l’intelligence artificielle au Sénégal et de l’approche de l’enquête
Le professeur Massamba DIOUF, lors de sa présentation, est revenu sur des données de recherches et sur les résultats de l’analyse descriptive. S’il s’avère que les hommes sont plus susceptibles de contracter la Covid-19 que les femmes, et que les jeunes constituent la frange la plus réticente à la vaccination, il est important de noter que la pandémie du coronavirus a eu des impacts socioéconomiques très importants.
Trois axes caractérisent la démarche dans cette recherche. Il s’agit d’abord de l’utilisation même de l’IA dans le cadre de la modélisation. En effet, les enquêtes de terrain permettent d’obtenir des données actualisées. Ces dernières, grâce à des algorithmes, peuvent permettre de prédire l’évolution de la pandémie.
En deuxième lieu, force est de noter que l’IA est considérée comme une innovation, mais on ne prend pas en compte l’adaptabilité locale et l’acceptabilité sociale. Ce que ce programme de recherche tente de montrer.
Enfin, il y a le caractère éthique et responsable de l’IA, telle qu’elle est utilisée dans le cadre de la Covid-19 et tout ce qu’elle peut apporter sur le plan humain.
La séance d’échanges a permis de discuter sur des notions telles que la prévalence, la littératie, mais aussi des contraintes rencontrées dans le cadre de l’enquête.
Ce deuxième webinaire sur ce projet de recherche a permis aux panélistes de mettre en relief l’utilisation combinée de deux approches : quantitatives et qualitatives là où, la méthode quantitative prévaut dans beaucoup d’enquêtes. Selon le Docteur NDOYE, les quatre (4) présentations ont permis d’avoir un premier aperçu de ce qu’on peut faire en termes de modélisation avec les premières données et montrent un aspect très différent du premier webinaire.
Même si plusieurs vaccins sont proposés pour aider les populations à sortir de la crise sanitaire, des programmes de recherche comme celui-ci, qui s’inscrivent sur un long terme, participent à l’effort de mise en place et d’amélioration des méthodes de recherche scientifique.
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Garmy SOW
