L’IDIA est un projet de recherche qui vise à répondre au manque de données et d’évidences probantes sur l’IA en Afrique francophone et contribue à l’adoption d’une IA responsable au moyen d’études réalisées pour alimenter des stratégies et politiques nationales et régionales. Il est soutenu par le programme Intelligence artificielle pour le Développement en Afrique (IAPD Afrique) et par un investissement conjoint du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) et de l’Agence suédoise de Coopération au Développement international (ASDI).
Entre autres institutions présentes et impliquées sur les questions d’intelligence artificielle, il est à noter la Présidence de la République, le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), le Parc des Technologies numériques (PTN) mais également la société civile dont la présence a relevé la cérémonie.
L’intelligence artificielle est un thème majeur qui prend de plus en plus d’ampleur et de place dans les différents débats mais également les applications au quotidien. Cependant, il est important de constater que les définitions et enjeux sont plurielles et multiples selon les contextes. Dr Adji Bousso DIENG, Assistant Professor à Princeton, rappelle l’importance de l’investissement dans la recherche, ainsi que la disponibilité et l’accessibilité de la donnée pour le développement des solutions basées sur l’IA ; ce qui constitue selon elle une grande opportunité pour le continent africain.
Cette position est confortée par le Coordonnateur de l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK), Pr Moussa LO qui confie que “le projet soumis par notre institution s’inscrit dans notre politique interne de développer les STEM et entre dans le cadre de la Chaire UNESCO STEDEV (Sciences et Technologies émergentes pour le Développement) hébergée à l’UN-CHK depuis bientôt 2 ans”. Il a rappelé par ailleurs que le projet a pour objectif de booster l’IA au Sénégal en contribuant notamment à fournir aux décideurs des prérequis et outils d’aide à la décision pouvant fonder une stratégie nationale de l’IA qui prend en compte les axes prioritaires et besoins de notre pays.
Dr Seydina NDIAYE, Directeur du programme Force-N et enseignant-chercheur à l’UN-CHK a entrepris une présentation plus détaillée de ce projet qui porte sur la définition des prérequis, composantes et approches pour une stratégie nationale de l’IA.
Pour Dr Idrissa SARR, Directeur du CURI, il était également question de revenir sur les grandes lignes et définitions de leur projet de recherche, sur les modèles de politiques publiques et d’outils de mise en œuvre pour une IA inclusive et responsable au Sénégal.
Le projet de l’IPAR a porté sur “développement et usages des systèmes d’intelligence artificielle pour le bien-être de tous en Afrique de l’Ouest”, tel que présenté par Dr Laure TALL, la Directrice de recherche qui a également évoqué le manque de vision et de cadre réglementaire dans ces pays, notamment au Bénin, au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal.
Un panel constitué des différents acteurs a mis fin à l’activité avec une session de questions, réponses et contributions.
L’événement peut être suivi en replay sur la chaîne YouTube de l’UN-CHK via ce lien https://www.youtube.com/watch?v=CjYY9SERK4M .
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Khadidiatou Fall SAMB
