La première édition du Forum Exclusivement féminin (FEF) a été organisée par l’institut français du 25 au 28 mars 2021 à Saint Louis. Cet événement qui s’inscrit dans les programmes du mois de la femme a porté sur des activités d’échanges autour de trois domaines : entrepreneurial, littéraire et numérique. L’objectif visé, est l’inclusion des femmes dans certains secteurs d’activités ou elles sont moins représentées.
La conférence d’ouverture de cet évènement qui s’est tenue à l’Espace numérique ouvert (ENO) de Saint-Louis a vu la participation de Mme Rama DIAW, styliste modéliste et marraine de cette première édition, Monsieur Marc MONSALLIER, Directeur délégué à l’Institut français de Saint-Louis, Mme Maimouna YADE, juriste spécialisée en genres et développement des droits humains (modératrice), Mme Fagueye WADE, responsable pédagogique à l’ENO de Saint-Louis, Mme Sokhna BENGA, écrivaine, éditrice et juriste, Mme Aissatou SENE, Directrice artistique de la marque de vêtements et accessoires BELYA, activiste et féministe, Mme Moussoukoro DIOP, chargée de communication digitale à IFC (Société financière internationale), Mlle Diary SOW auteure et Docteur Absa GASSAMA, enseignante-chercheuse, Cheffe de la Division de la Recherche, de la Valorisation et de l’Innovation à l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE. Cette dernière s’est exprimée sur le thème « Utilisation des moyens TIC, plateformes collaboratives et réseaux sociaux pour accompagner le secteur informel ».
A l’entame de ses propos, Dr GASSAMA a rappelé la forte présence des femmes dans le secteur informel, secteur constituant une manne de richesse qui doit être fructifié, mis en exergue et formalisé afin d’en dégager des avantages pour le développement du pays.
Elle est revenue sur le droit du travail sénégalais qui établit qu’une relation de travail dans le secteur informel est un rapport qui peut être soumis aux droits sociaux. Elle recommande de résoudre la coupure entre le système des règles et les manifestations désordonnées de la vie quotidienne, en tenant compte des réalités empiriques, d’une amélioration des conditions de travail dans le secteur informel, mais surtout d’une clarification des relations contractuelles. Toujours dans cette dynamique, elle a proposé la création d’un laboratoire de développement endogène en vue de coordonner et formaliser les actions des groupes professionnels et par la même occasion, revoir l’approche qui doit mener ces derniers vers la formalisation.
Les autres panélistes ont tour à tour accès leur intervention dans le sens de donner un plus grand rôle à la femme et de valoriser davantage son apport à la société, tout en leur donnant les moyens de leur réussite, sociale comme professionnelle. Les cibles de cette activité étaient principalement les étudiantes, les entrepreneuses, les porteurs de projets qui n’ont pas manqué poser des questions. La conférence d’ouverture étant fait dans un format interactif et hybride, en présentiel et en ligne, entre les participantes et le public connecté et venu nombreux, les échanges ont été fructueux.
Par ailleurs, d’autres activités ont pu se tenir dans d’autres localités (Louga) et des formations en leadership et développement personnel ainsi que des cours d’initiation à l’informatique proposés à des groupements de femmes.
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Saliou F.NDIAYE, Mamadou L.DIOP, Thierno S.LY
