> >
Organisation journée de sensibilisation contre la corruption entre l’OFNAC et l’UN-CHK/ Signature de convention de partenariat
>

Organisation journée de sensibilisation contre la corruption entre l’OFNAC et l’UN-CHK/ Signature de convention de partenariat

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email
Une étape cruciale dans la lutte contre la corruption en milieu universitaire a été franchie le lundi 17 juillet 2023, à l’Espace numérique ouvert (ENO) de Guédiawaye. Un cri de guerre contre la fraude et l’illégalité, poussé lors d’une journée de sensibilisation et de partage orchestrée par l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) et l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). L’apogée de l’événement fut la signature d’une convention de partenariat entre les deux structures, un engagement commun pour éradiquer la corruption et réinstaurer les principes éthiques au cœur des institutions académiques.

UNE ALLIANCE HISTORIQUE CONTRE LA CORRUPTION EN MILIEU UNIVERSITAIRE
Le Recteur de l’UN-CHK, le Pr Moussa LO et le président de l’OFNAC, M. Bassirou GUEYE, ont présidé l’événement, mettant l’accent sur le rôle essentiel dans la prévention de la corruption au sein de l’université. Le personnel enseignant et de recherche (PER), le personnel administratif, technique et de services (PATS), les étudiants ainsi que des membres de l’OFNAC étaient également présents. L’objectif principal était de sensibiliser et de mobiliser l’ensemble de la communauté universitaire dans la lutte contre la corruption, afin de préserver les valeurs d’honnêteté et d’intégrité essentielles au bon fonctionnement de l’enseignement supérieur. L’UN-CHK et l’OFNAC sont convaincus que cette journée va contribuer à créer un environnement exemplaire pour l’ensemble de la communauté.
« Nous devons unir nos forces pour rejeter la corruption sous toutes ses formes et préserver les valeurs d’honnêteté et d’intégrité au sein de notre institution » dixit le Professeur Moussa LO. Cette déclaration revêt une importance particulière étant donné la position stratégique de l’UN-CHK, qui joue un rôle essentiel dans la formation des futurs dirigeants et décideurs du pays. C’est une démarche déterminante pour une université responsable et exemplaire, prête à relever les défis de l’avenir.
Dans la foulée, M. Bassirou Gueye, Directeur de l’OFNAC, a esquissé un retour poignant sur les collaborations passées entre les deux entités. Rappelant notamment les débats en ligne organisés en plein cœur de la pandémie de COVID-19, ces derniers avaient mis en exergue l’ombre rampante de la corruption. En martelant l’importance cruciale de la synergie entre les deux institutions dans le combat pour une culture anti-corruption, M. Bassirou Gueye a mis en évidence l’ampleur du défi: « La corruption ne connaît aucun secteur, privé comme public, aucune tranche d’âge, aucune couche sociale. Elle ne se fixe aucune limite, ne connaît aucune frontière et est sujette à des mutations de plus en plus sophistiquées pour continuer de prospérer de manière honteuse». Face à cette adversité sans visage, il a exhorté l’ensemble des protagonistes du monde académique à faire front commun pour prévenir et débusquer les pratiques corruptrices.

Cette journée importante a culminé avec la signature d’une convention de partenariat entre l’UN-CHK et l’OFNAC. Cette alliance symbolise un engagement commun pour promouvoir l’éthique et la transparence dans l’université, renforçant ainsi les efforts de prévention, de détection et de lutte contre la corruption. Le président de l’OFNAC a annoncé que l’État prévoit de créer une académie anti-corruption à dimension sous régionale qui vise à se positionner en tant que hub ouest-africain de formation et de recherche contre la corruption. L’UN-CHK a été choisie pour jouer un rôle essentiel dans le cadre de la formation aux valeurs civiques, à la citoyenneté active, à la transparence et à l’éthique.

AGIR SUR LE COMPORTEMENT POUR PREVENIR LA CORRUPTION EN MILIEU UNIVERSITAIRE
La corruption, ce spectre endémique minant la confiance, l’intégrité et la transparence, est une menace capitale pour tout système universitaire œuvrant pour le développement socio-économique de son pays. Le Dr Babacar NDIAYE a éclairé le thème sous diverses définitions, allant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui évoque « l’ abus de pouvoir à des fins privées », un fléau qui mine la confiance, l’intégrité et la transparence , à celle du code pénal sénégalais qui assimile la corruption à un « acte puni par la loi, impliquant le don, la promesse, la sollicitation ou l’acceptation de dons, pots-de-vin ou avantages en échange d’une action ou d’une inaction contraire aux devoirs ou obligations légales de la personne », un délit sanctionné par la loi.
Ce poison socio-économique, selon Dr NDIAYE, engloutit chaque année plus de 148 milliards qui auraient pu être injectés dans l’enseignement et la recherche. Le Sénégal, pourtant acteur majeur de l’éducation en Afrique, occupe une position peu reluisante dans l’échiquier mondial, la 112e place, soulignant l’impérieuse nécessité d’adopter une politique de tolérance zéro envers cette calamité. Transparence accrue, justice implacable et volonté politique indéfectible sont les maîtres-mots dans ce combat. Au cœur du monde universitaire, les ravages de la corruption sont palpables. C’est en ce sens que M. NDIAYE insiste sur l’importance cruciale de la sensibilisation. Éduquer les universitaires et les étudiants sur les dangers de la corruption s’avère essentiel. Des campagnes de sensibilisation régulières devraient ainsi être organisées pour promouvoir une culture d’intégrité, d’éthique et de transparence

QUELLE STRATEGIE POUR IMPLIQUER LA COMMUNAUTÉ UNIVERSITAIRE DANS LA PREVENTION CONTRE LA CORRUPTION ?
Lutter contre la corruption en milieu universitaire est un défi colossal qui nécessite l’engagement résolu de toute la communauté universitaire. C’est ce qu’a souligné le Dr Moustapha NDIAYE, un éminent membre du panel, en mettant l’accent sur l’envergure et la complexité de ce fléau qui s’infiltre dans toutes les sphères de la société et prend des formes socio-culturelles, politiques et juridiques. Cependant, pour le Dr NDIAYE, l’anticipation est de mise : «la prévention doit s’enraciner dès le bas âge». Il illustre ce principe par cette citation : « Le baobab est un arbre géant, mais avant c’était une graine ». Pour lui, il est essentiel d’initier la lutte contre la corruption dès le plus jeune âge pour forger les futurs leaders du pays sur des valeurs d’intégrité, de responsabilité et de transparence.
Selon le Dr NDIAYE, cette lutte ne doit pas être cantonnée aux seuls remparts de l’université. Elle doit prendre une envergure sociétale, embrassant toutes les facettes de la vie. Son mot d’ordre : « Se placer en avance de la cadence, plutôt que de suivre le rythme». Autrement dit, il s’agit d’anticiper les problèmes, d’instaurer des politiques préventives solides et de promouvoir une culture d’intégrité à tous les niveaux de l’université.

Les discussions fructueuses et l’interactivité ont souligné l’importance d’une approche holistique dans la lutte contre la corruption, nécessitant l’implication de toute la communauté universitaire.
Fortes de cette nouvelle alliance, ces institutions envisagent un avenir où l’université se distingue par son intégrité, son éthique et l’excellence de son enseignement et de sa recherche. Cette étape importante marque une avancée considérable dans la construction d’une société résiliente face à la corruption ou la sensibilisation, ici, s’annonce comme un acteur clé de ce changement positif.

Télécharger la version pdf de l’article

Fatou FALL

Direction de la Communication et du Marketing

Plus récents

CONTACT
Cité du savoir – Diamniadio, BP 15126 Dakar-Fann Immeuble Ousmane DIOP Lot E1 à côté de la station Elton – Ouest Foire- Dakar, BP 15126 Dakar-Fann
+221 30 108 41 53 – contact@unchk.edu.sn
Foo Nekk Foofu La !

Copyright © 2024 UN-CHK. Tous les droits sont réservés.