Cet atelier qui s’est tenu du 22 au 24 mai 2023 a enregistré la présence de membres du personnel enseignant et de recherche (PER), du personnel administratif, technique et de service (PATS) et de tuteurs qui y ont consacré trois (03) jours de travaux, sous la présidence du Pr Jean-Louis CORREA, Directeur des Etudes, de la Recherche et de l’Innovation (DERI). L’objectif était de procéder à une évaluation critique de la conception, de l’exécution et de l’application du système LMD, afin d’en identifier les forces et les faiblesses pour formuler des recommandations allant dans le sens de son amélioration cohérente.
Pour mener à bien cette mission d’évaluation, il a été adopté une stratégie de travaux de groupe portant sur les axes ci-dessous listés :
- les enseignements et l’encadrement ;
- les inscriptions ;
- les examens et évaluations ;
- le passage conditionnel ;
- les allocations de bourses.
Il convient de rappeler que la réforme de l’enseignement supérieur relative à l’application du système LMD au Sénégal est antérieure à la création de l’UVS, actuelle UN-CHK. En effet, l’Etat du Sénégal a adopté le système LMD en application de la directive de I’UEMOA 03/2007/CM/UEMOA du 04 juillet 2007, de la loi 2011-05 du 30 mars 2011 et de ses décrets d’application.
Son intégration dans l’enseignement supérieur au Sénégal était motivée par l’impérieuse nécessité d’harmoniser les programmes de formation, de faciliter la mobilité des étudiants et d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur.
Evaluer le système LMD à l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (ex UVS) reviendrait alors à auto-évaluer les pratiques qui y sont appliquées depuis sa création en 2013 avec le cycle licence, après la sortie de sa première promotion en 2018, puis le cycle Master et la mise en place d’une école doctorale en 2021. Autant d’étapes qui marquent l’évolution de l’université du haut de ses 10 années d’existence.
Exercice ne pouvait être plus plaisant que de déceler les points forts de la première université publique à caractère numérique du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest née à l’ère du système LMD. Véritable innovation dans le secteur de l’enseignement supérieur, son principal atout identifié se rapporte à la flexibilité de son système d’enseignement basé sur l’utilisation des Technologies d’information et de la communication (TIC) favorisant, entre autres commodités, le double cursus universitaire et la mobilité des étudiants.
En outre, le séminaire a permis aux uns et aux autres de maîtriser certaines notions liées au système LMD et à son application. En effet, le processus des inscriptions administratives et pédagogiques, le passage conditionnel, la compensation des unités d’enseignement (UE) et bien d’autres pratiques et notions liées au système LMD et donc au fonctionnement pédagogique de l’UN-CHK ont été mises en lumière lors des discussions qui ont suivi les travaux de groupe. Pour consolider ces acquis et partager ces connaissances avec les autres acteurs non représentés, des ateliers de formation en interne sur le système LMD sont prévus. Ces formations seront pérennisées et toutes les nouvelles recrues de l’université qui interviennent dans la pédagogie pourront en bénéficier afin de comprendre les pratiques et de pouvoir les appliquer convenablement.
Grâce à la collaboration, la coopération et l’intelligence collective, les participants ont relevé le défi de la production des livrables attendus. Au-delà des forces et des faiblesses identifiées conformément à la commande du MESRI, il est ressorti des travaux des points relatifs aux menaces et opportunités qui se profilent et qui sont spécifiques à l’UN-CHK, compte tenu de son modèle d’enseignement. L’atelier a également permis, à l’issue des nombreux échanges, de formuler des recommandations dont la prise en charge dans les nouveaux textes qui régissent le système LMD, devrait permettre de l’adapter aux réalités de l’UN-CHK.
Télécharger la version pdf de l’article
Awa LY NDIAYE,
Direction de la Communication et du Marketing (DCM)
