Contrainte d’innover en raison de la crise sanitaire de la Covid-19, l’édition 2020 de ce concours de plaidoirie a été l’occasion pour les organisateurs de démontrer leur expertise dans le domaine du numérique, aux participants, leur capacité d’adaptation.
L’Université de Makerere de l’Ouganda, l’Université Houphouët-Boigny de Cocody de la Côte d’Ivoire, l’université du Ghana (Legon, Ghana), et l’université de Pretoria de l’Afrique du Sud ont été en lice pour la dernière phase de cette compétition, qui en raison du contexte sanitaire lié à la Covid_19, s’est tenue en ligne. Les organisateurs et plusieurs acteurs du monde judicaire ont assisté à l’évènement. Le Professeur Moussa LO, Coordonnateur de l’UN-CHK, le Professeur Samba THIAM, Directeur de l’Institut des droits de l’homme et de la paix (IDHP) de l’UCAD, le Professeur Frans VILJOEN l’Université de Pretoria et le Dr Abdou Khadre DIOP, enseignant-chercheur en Droit public au Pôle Sciences juridiques, économiques et de l’Administration (SEJA) à l’UN-CHK ont respectivement, dans leurs propos, adressé leurs félicitations à toutes les parties prenantes du concours pour leur engagement, notamment les étudiants, les membres du jury et le comité d’organisation. Ils ont par ailleurs magnifié ce concours, qui au-delà de rassembler les jeunes, permet de former les futures élites africaines.
Avec le cas hypothétique qui leurs avait été soumis, les futurs juristes ont gratifié le public de brillantes plaidoiries, à travers lesquelles ils ont démontré tous leurs talents et leur maitrise de la jurisprudence africaine ; points positifs que le jury n’a pas manqué de relever.
A la fin des matchs, l’équipe de « demandeurs » (qui tient le rôle de la partie civile dans le jeu de rôles du concours, NDLR) composée de la Cote d’Ivoire et du Ghana ont remporté la finale.
C’est ainsi, qu’en guise de mot de clôture, que le Professeur Frans Viljoen, Directeur du Centre pour les droits de l’homme de l’Université de Pretoria, a tenu à féliciter les équipes pour leurs belles prestations, tout en saluant le niveau de maturité du système africain des droits de l’homme, que les étudiants ont fait apparaitre à travers leurs prestations. M. Viljoen n’a pas manqué de regretter les contraintes ayant empêché le déplacement des équipes à Dakar, pour notamment découvrir le musée de l’esclavage de Gorée, qui revêt une valeur symbolique très importante pour la problématique des droits de l’homme. Il termine par des félicitations à l’endroit du comité d’organisation et de toute les parties prenantes, et dit espérer que ce partenariat tripartite soit le point de départ pour une longue collaboration.
C’est ainsi que se sont fermés les rideaux de la 29e édition du CAPS 2020. Rendez-vous a été donné aux acteurs du droit du 21 au 28 juillet 2021 pour la 30e édition prévue à Stellenbosch, en Afrique du Sud.
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Garmy SOW
