Ce festival a pour objectif de promouvoir la science, la technique, l’ingénierie, l’art, les mathématiques (STEAM) et d’encourager la pensée critique et l’engouement pour comprendre dès le plus bas âge. Cette année, compte tenu du contexte lié à la pandémie de la Covid-19, il s’est essentiellement tenu en ligne, à travers des expositions virtuelles sur la plateforme collaborative de l’UN-CHK, de SeeSD, ainsi que sur les réseaux sociaux. Parallèlement, les étudiants en Mathématiques appliquées et informatique (MAI) de l’UN-CHK et SeeSD ont procédé à des expositions à l’Espace numérique ouvert de Dakar (ENO) ; l’après-midi ayant été marquée par des panels sur les thèmes « Femmes et Sciences » et « Equité territoriale et accès à l’Education ».
Les expositions virtuelles qui ont eu pour objectif d’explorer le statut de l’Education et de l’entrepreneuriat scientifique et technique au Sénégal, ont porté sur des sujets d’ordre sanitaire, culturel et la présentation de SeeSD et de ses activités.
En prélude à l’évènement, du jeudi mercredi 149 octobre au mercredi 30 23 décembrenovembre, se sont déroulés des ateliers ludiques dans des centres socioculturels et des laboratoires qui ont ciblé les élèves du primaire, des collégiens et des lycéens. Les participants ont eu accès à divers types d’ateliers offert par SeeSD et ses partenaires. Ceci, pour permettre aux apprenants de faire des expériences pratiques, de les intéresser à la science et à ses bienfaits, et aussi les inciter à opter pour des filières scientifiques dans le futur.
Expositions et panels à l’ENO de Dakar
L’ENO de Dakar a été, pour cette journée, un temple d’expérimentation pour la science. En effet, SeedSD, à travers les associations qu’elle accompagne et l’UN-CHK, par le biais de ses étudiants, ont, si le mot n’est pas de trop, rivalisé à travers des expositions. Des tables de micro jardinage aux stands dédiés à l’expérimentation scientifique, en passant par des objets culturels, tout y était. Les étudiants de l’UN-CHK ont, d’une part, procédé à l’impression d’objets en 3D, notamment la maquette de l’ENO, un gobelet porte-stylo, des médailles, etc.
D’autre part, ils ont exposé des objets connectés, tels qu’une canne, une voiture robotique, une porte électronique, etc.
Dans l’après-midi, les exposants se sont retrouvés autour des panéelistes, afin de suivre les présentations et participer aux échanges.
Le premier panel « Femme et sciences » a permis de mettre en lumière les difficultés pour les femmes à embrasser et réussir dans les disciplines scientifiques. Les panéelistes, Mme Dr. Absa GASSAMA, Cheffe de la division de la recherche, de la valorisation et de l’innovation de l’UN-CHK, Mme Salma SYLLA, astrophysicienne à l’UCAD, et Mme Kowry SOW, Directrice de l’Institut Santé Services (ISS) avec la modératrice, Mme Dr. Khadidiatou SALL, Présidente de SeeSdSD ont passé en revue les différentes contraintes qui rendent difficile l’accès des femmes à la science. A en croire les panéelistes, les rôles déjà établis par la société, et qui délèguent aux femmes la gestion du foyer, en sont la principale cause. Ils s’y ajoutent le manque de programmes qui ciblent les femmes, la non promotion de femmes modèles, la pression sociale, etc. Pour ce faire, selon les panéelistes, les femmes doivent savoir s’imposer face à une société dominée par les hommes.
Ensuite, place au deuxième et dernier panel, animé par M. Aboubekr THIAM, Responsable de la formation Multimédia, Internet et Communication à l’UN-CHK, Dr. Nafisatou DIOUF, Responsable de la filière en communication digitale, M. Chérif NDIAYE, Responsable de la formation continue à l’UN-CHK, et M. Amary SECK, fondateur et président de Students for Sénégal et du Lambaye Learning Center. La modération ayant été assurée par le Dr. Abdoul Alpha DIA, Directeur des études, de la recherche et de l’innovation de l’UN-CHK.
Les présentations ont permis de revenir sur l’importance de l’accès équitable à l’Education. La chaîne de télévision « Canal Education », qui a été au cœur des échanges, est considérée comme un support démocratique, permettant l’accès aux enseignements au plus grand nombre, notamment en ce contexte de pandémie.
Le Festival Ubbil Science s’est terminé par un plateau TV sur penser local pour le développement : focus secteur pêche, diffusé en partenariat avec OTV Media. Ceci a été une occasion pour des pêcheurs expérimentés d’analyser les problématiques liées à la pêche au Sénégal et de trouver des solutions pour redorer ce secteur.
C’est avec ce plateau TV que s’est terminé la deuxième édition du Festival Ubbil Science, qui a été riche en découverte et en apprentissage.
Rendez-vous est pris pour la prochaine édition.
Mais, en attendant, l’UN-CHK et SeedSD restent dans cette démarche de promotion scientifique auprès de différentes communautés, à travers plusieurs approches, toutes aussi pertinentes que complémentaires.
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Garmy SOW
