Dans sa présentation, M. Samba BADIANE a pris le cas de l’ONG EDEN (Éducation et développement de l’enfant) pour communiquer sur « la contribution des organisations non gouvernementales dans la protection des enfants ». Il précise que dans la sociologie, il est nécessaire d’avoir une vision holistique qui légitime la participation de l’Etat, des institutions internationales et des ONG dans la protection et l’éducation de l’enfant. Il souligne aussi la place importante que l’ONG EDEN occupe pour l’accompagnement et la réussite des enfants. En effet, l’ONG EDEN a pour mission de protéger les droits de l’enfant avec une participation effective afin de lui assurer un bien-être dans la communauté au niveau national, régional et international.
La communication du Dr. Mansour SENE, Socio-anthropologue de l’UN-CHK a été centrée sur l’abandon de l’excision à Kolda. On peut noter dans sa présentation que malgré les lois portées à l’assemblée pour interdire la pratique de l’excision et la forte sensibilisation par les ONG, elle continue toujours à être pratiquée dans certaines régions. Il rajoute également que les Déclarations Public d’Abandon de l’excision (DPAE) sont considérées comme inefficaces. Elles ne prennent pas de l’engagement sur les questions liées à l’abandon total de l’excision.
M. Tidiane NDOYE, département sociologie de l’UCAD a utilisé une approche historique en consacrant sa recherche sur : « Leurres et lueurs de l’engagement communautaire dans la lutte contre les maladies au Sénégal, un sujet d’actualité par rapport aux maladies émergentes ». M. NDOYE considère l’engagement communautaire comme une proclamation vide de sens qui sans doute est belle dans le texte mais sa matérialité doit être utilisée surtout quand elle est soumise à la toute puissance des indicateurs de performance. Pour lui, la matérialisation de l’engagement communautaire doit demeurer une préoccupation permanente et surtout pour la communauté.
Dr Mariama Diallo, Enseignante chercheure à l’UN-CHK a axé sa présentation sur les « nouveaux espaces de citoyenneté politique en Afrique plus précisément au Sénégal ». Elle apporte des éclairages en soulignant la rupture qui s’est amorcée entre les organisations classiques par rapport aux nouvelles formes d’organisations boostées par les nouvelles technologies et qui ont été occupées par les espaces publics que ce soit la rue ou le digital et autres.
Dr Abdou GNING : « L’Université Sénégalaise à l’épreuve des violences intercommunautaires. Pour une compréhension des conflits à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal ». Il a souligné d’abord la problématique de la violence qui préoccupe à la fois nos autorités mais aussi les différents acteurs de l’institution universitaire. Il précise ensuite les différentes facettes de la violence : symbolique, matérielle, physique, morale et psychologique qui s’adressent aux individus. Dr. GNING nous montre également des illustrations, des outils ou matériaux utilisés par les acteurs de la violence.
La dernière communication de l’axe 5 a été présentée par Dr. Thierno NGOM, Doctorant à l’INSEPS de l’UCAD, sur : « L’efficacité des politiques publiques sportives et d’éducation physique dans les collectivités locales de 1996 à 2022 : cas de la ville de Rufisque ». Ce sujet fait appel à l’histoire politique et sportive. Pour Dr NGOM, il y a un problème de prise en charge du sport d’une manière endogène dans les communes qui fait qu’il y ait un retard dans le secteur du sport. Il souligne qu’on devrait mettre en place des infrastructures sportives de proximité qui pourraient contribuer à valoriser le secteur du sport afin de participer au développement de la localité. Il précise aussi que les acteurs du sport doivent financer et accompagner à travers des contrats de performances pour permettre le dynamisme du mouvement associatif et une meilleure visibilité de la structure municipale.
La rediffusion est disponible sur la chaîne YouTube à partir de ce lien : LIEN
Marie Madeleine Diallo
Direction de la Communication et du Marketing (DCM)
