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1ère édition Bamako Digital Days : l’UN-CHK au cœur des préoccupations sur les métiers de demain, l’adaptation de l’offre de formation et l’orientation des jeunes
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1ère édition Bamako Digital Days : l’UN-CHK au cœur des préoccupations sur les métiers de demain, l’adaptation de l’offre de formation et l’orientation des jeunes

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L’Université numérique Cheikh Hamidou KANE a participé à la première édition des Bamako Digital Days (BDD) qui s’est tenue au Centre international de Conférence de Bamako (CICB) les 18 et 19 février 2020 sur le thème : « Booster sa productivité par le Digital ».
Evénement porté par le Ministère de l’Economie numérique et de la Prospective (MENP) du Mali, la cérémonie d’ouverture des BDD a enregistré la présence du Premier Ministre malien, du Ministre de tutelle et d’une forte délégation du gouvernement malien et du Maire de la Commune III. Des experts de l’écosystème digital, venus de différents horizons (Guinée, Ethiopie, Benin, Maroc, Cote d’Ivoire, Cameroun, Niger, Congo, France, Emirats arabes unis, Sénégal) ont été conviés à participer aux échanges sur un thème actuel qui interpelle tout le monde.
Après le mot de bienvenue prononcé par le Maire de la Commune, Mme DJIRE Mariam DIALLO, les discours se sont succédés pour camper le débat très passionnant sur le digital. Ainsi Monsieur Hamadoun I. TOURE, 1er Secrétaire Général de Smart Africa, Monsieur Lacina KONE, SG actuel de Smart Africa, ont tour à tour, pointer du doigt les défis du numérique dans notre continent (…)
Prononçant le mot d’ouverture, Madame Kamissa KAMARA, MENP, après avoir souhaité la bienvenue aux différents participants, a fait le plaidoyer des starts-up citant les différentes plateformes créées par des jeunes maliens au service des populations. Elle a magnifié la volonté du gouvernement à faciliter la mise en œuvre du document de stratégie nationale pour le développement de l’Economie numérique du Mali. Celui-ci permet de fédérer les différentes initiatives en la matière, de rationaliser les ressources financières allouées et d’en assurer un meilleur suivi. Madame la Ministre a fini son intervention en lançant un message au gouvernement pour un soutien considérable aux jeunes entrepreneurs, le maillon le plus faible et aussi le plus riche.
A la suite du lancement officiel des BDD et de la coupure de ruban par les autorités, une visite des stands a suivi. Une occasion pour les exposants de montrer les nombreuses possibilités qu’offre le digital.
Participation de l’UN-CHK au panel sur le digital et les métiers de demain, l’offre de formation et l’orientation des jeunes
L’animation scientifique qui a rythmé les deux jours de travaux s’est faite sous forme de panels et d’ateliers avec des réflexions autour des rapports du digital avec les administrations africaines, la monétisation, l’entreprenariat féminin, la finance, la sécurité et la protection des données, le secteur agricole et agro-industriel, le marketing, les PME, les start-up et les offres de formation et les métiers du futur.
L’UN-CHK a participé au BDD en co-animant d’ailleurs ce dernier thème cité, atelier modéré par Monsieur Chams DIAGNE, CEO de Talent2Afrika. Il a été abordé sous l’angle du digital et les métiers de demain : comment adapter l’offre de formation et orienter les jeunes ? Les intervenants étaient tous issus du milieu de l’enseignement supérieur : Madame Albatour OUATTARA, CEO My Digital School (France), Monsieur Amadou DIAWARA, Président de l’Université virtuelle du Mali, Monsieur Ibrahima NDIAYE, Chef de département Marketing et Développement institutionnel de l’ESMT (Sénégal) et Madame Ouleymatou SOUMANO DIOUF, représentant l’UN-CHK. Les questions du modérateur ont porté essentiellement sur :

  • La place de l’Afrique dans cette révolution numérique 
  • La fuite des cerveaux pour les ressources formées en Afrique, causée par une inadéquation entre l’enseignement délivré et les offres d’emploi au niveau national
  • Quel impact des métiers qui seront remplacés par les machines ?
  • Comment les institutions de formations promeuvent l’innovation inversée ?

Il apparaissait ainsi clairement que l’UN-CHK, après six ans d’expérience et d’acquis dans le domaine du numérique, et en tant que seule institution publique de cet atelier, présentait toute légitimité pour apporter un point de vue d’expert à ces différentes thématiques.
En effet, il leur a été présenté notre concept inédit d’Espace numérique ouvert qui permet aussi bien aux étudiants, aux structures publiques comme privées, qu’à la communauté présente dans leur zone d’implantation, d’avoir accès au numérique et de se mettre à niveau. Des bâtiments intelligents qui regorgent de possibilités et de potentialités pour chacun acteur cité.
Il a été également abordé leur rôle majeur dans la fixation des produits de l’UN-CHK dans leur terroir et la vulgarisation du service à la communauté, qui contribuent à éveiller et à conscientiser l’apprenant sur son environnement immédiat et à susciter de l’intérêt pour sa localité.
En terme d’insertion, bien que l’université en général n’a pas pour vocation d’insérer ses produits, l’UN-CHK s’évertue cependant à mettre à la disposition des étudiants, une panoplie d’opportunités : offres de bourses nationales comme internationales, appels à candidatures, concours nationaux et internationaux, signatures de partenariats prenant en compte la mobilité ou l’appui financier, ou encore les conseils, les soft skills, les incubateurs…
Il ressort de cet atelier, que l’enseignement supérieur public comme privé en Afrique présente d’importantes ressources et que les institutions devraient être dans une posture de collaboration, d’échanges de bons procédés plutôt que dans une position de concurrence, eu égard aux nombreuses sollicitations et à la diversité des clients de la formation par le numérique.
Hormis les panels et ateliers, une tribune a aussi été offerte à sept groupes de jeunes maliens qui ont présenté leur projet à travers un challenge start up. La remise de prix aux trois meilleures s’est déroulée lors d’un cocktail dinatoire.
Les BDD, rappelons-le, font partie d’une série d’événements du Digital African Tour (DAT), le Mali vient de l’abriter pour la première fois, mais d’autres capitales africaines en sont à plusieurs éditions déjà. Il s’agit du premier évènement sur la transformation numérique en Afrique : un Roadshow africain sur une dizaine de capitales du continent avec une forte implication des Ministères de l’Economie numérique et des grandes entreprises locales et internationales. D’ailleurs la prochaine activité sera organisée au Bénin, sur le thème : Le Bénin face à la révolution de l’IA et de la Big data : Quelle approche de la smart gouv pour digitaliser son administration ? Pour plus d’information sur l’agenda de 2020 des DAT, cliquer sur ce lien : http://africandigitaltour.com/

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 Ouleymatou SOUMANO

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